Beau temps pour le Salon du Polar

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Mais participation plutôt moyenne pour le vide-bibliothèque

Plus aucune référence à l'édition de l'année, mais dimanche 26 septembre, il s'agissait bien de la 11e édition du vide-bibliothèque organisé par la médiathèque municipale.

Comme en 2020, il était associé au Salon du Polar initié par l'association culturelle lectouroise, Le 122. Son président, Pierre Léoutre, a remercié, pour leur présence, les écrivains trois fois plus nombreux, cette année, que l'année passée. Tous rassemblés au centre de la halle, sous la mairie de Fleurance, ils ont pu présenter, un par un, leur parcours et leurs ouvrages.

Des animations, proposées par Claire Gossier et l’association Ecriv’art, à destination des enfants et de leurs familles, ont alterné avec les interventions des auteurs.

À Isabelle Dubord, adjointe, déléguée dans le domaine de la vie culturelle et artistique, est revenu l'honneur d'ouvrir cette journée dédiée à la culture et au roman policier. Après les remerciements de Pierre Léoutre à l'intention de tous les participants et de ceux qui ont aidé à la mise en œuvre de ce salon, le maire, Ronny Guardia-Mazzoleni, a conclu ses quelques mots de présentation, en citant Napoléon Bonaparte : "Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit." "Donc continuer à écrire, Messieurs, et à nous faire rêver" dit-il en s'adressant aux auteurs.

Ce dimanche, le temps était de la partie, le choix là, avec des livres à profusion et des écrivains permettant de discuter et d'échanger. Puisque le virus peu à peu régresse, comme l'ont signalé chaucun à leur tour, Pierre Léoutre et le Maire de la ville, une vie sociale et culturelle est à nouveau possible. La municipalité de Fleurance y est très attachée, c'est pourquoi elle a donné les moyens d'accompagner cet événement local.

Tout autour du salon du Polar, les particuliers souhaitaient eux vendre leurs livres d'occasion. Pas toujours très facile, la concurrence est rude et les acheteurs de plus en plus difficiles à convaincre. 

En plus, certains sans doute ayant renoncé à leur déplacement en raison des contraintes sanitaires, ils étaient moins nombreux, malgré un temps estival, à s'arrêter pour feuilleter les livres dressés sur la vingtaine de tables souvent chargées au maximum. En 2019, trente-huits exposants avaient fait le déplacement mais, pour cette édition, leur nombre était limité en raison des règlements en vigueur.

Le Salon du Polar a déjà ses habitués, mais des petits nouveaux sont attirés par sa renommée  comme ces écrivains toulousains à six mains : le trio Laurent Ives, Michel Kiefer et Jean-Claude Farenc venu présenter deux romans "Il fallait retrouver Nadia" et "In Liber Libertas".

Cette écriture à trois a visiblement suscité la curiosité des lecteurs en puissance puisque leur stand n'a pas désempli tout au long de la journée.

En milieu d'après-midi, intéressé ou non par la Chine, l'attention de l'auditoire s'est réveilllée en écoutant Jean Tuan parler de la Chine et de ses réalités, loin des clichés que les Européens s'en font.

Difficle de ne pas prêter l'oreille à ses propos dont on retiendra ce qui semble une évidence. À savoir que oui, les Chinois font des produits de qualité inférieure mais la faute à qui ? Les Chinois exécutent les commandes du monde occidental qui veut des produits à moindre coût. 

Jean Tuan, en compagnie de Pierre Léoutre, lors de son intervention, dimanche après-midi.

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