Fédérale 1
Auch (Stade du Bourrec). 700 spectateurs environ. Auch : 28, Oloron : 19. Mi-temps : 23 à 19. Arbitre principal : Loïc Frayssinet (Nouvelle Aquitaine) assisté de Thierry Melliet et Vincent Chouquet (Occitanie).
Pour Auch : 3 essais, essai de pénalité (13ème), Soufflet (25ème), Bosque (53ème) ; drop Magnoac (38ème), Pénalités : Magnoac (3ème, 9ème); transformation : Magnoac (25ème). Carton Jaune : Soufflet (30ème), Loutoucky (32ème)
Pour Oloron : 1 essai Lacorne (36ème) ; Pénalités : Box (7ème, 18ème, 23ème, 28ème) ; transformation : Box (36ème). Carton jaune : Sotteau (15ème)
AUCH : Janlin, Bosque, Halzuet, Guerois, Loutocky, Soufflet, Thierry, Clauzade, Perusin, Magnoac, Gaignard, André, Lafforgue, Vandekerkof, Demai-Hamecher. Remplaçants : Peotta, Lombard, Fossaert, Balagna, Lagardère, Massart, Gassiot, Menabdishvili, Cassagnabere, Sarrade.
OLORON : Sotteau, Lacorne, Piot, Perrain, Beaumelou, Crampé, Loustalet, Pinto, Lemonnier, Box, Guiraud, Bordenave, Pillardou, Pailhassar, Zono. Remplaçant : Amans, Mmaou, Welemu, Crampé, Tisné, Barantol, Boucau, Pargade.
Face à une équipe béarnaise accrocheuse et forte défensivement, les auscitains ont toujours mené les débats même à 13 contre 15 en fin de première mi-temps suite aux deux cartons jaunes de Mathieu Soufflet (30ème) et de Marek Loutocky (32ème). Ce fut la seule opportunité pour Oloron de prendre le dessus sur le RCA suite à un essai du talonneur Thomas Lacorne et transformé par l’inévitable, Jérémy Box (20 à19 à la 36ème). Soudés comme les cinq doigts de la main, les locaux font face et tiennent en échec les velléités oloronaises pour conclure la première mi-temps par un drop de Benjamin Magnoac (23 à 19 à la 38ème).
Auparavant Auch ouvrait le score sur une pénalité de Benjamin Magnoac (3 à 0 à la 3ème). Oloron qui fait le forcing se voit récompensé par une pénalité réussie de Jérémy Box (3 à 3 à la 7ème). Le pressing des avants auscitains va porter ses fruits suite à un hors jeu des visiteurs. Benjamin Magnoac transforme la pénalité (6 à 3 à la 9ème). Auch qui ne laisse rien trainer met Oloron sur le reculoir tant et si bien que sur un maul écroulé à quelque mètres de l’en but, les locaux se voient accorder un essai de pénalité (13 à 3 à la 13ème). Les auscitains par manquement de discipline sont sanctionnés sur deux hors jeux que Jérémy Box concrétise à la 18ème et 23ème (13 à 9). Auch remet bien vite les choses au point sur une touche bien négociée qui sur trois relais lance Mathieu Soufflet sous les poteaux, un essai que transforme Benjamin Magnoac (20 à 9 à la 25ème). Sur une mêlée écroulée Oloron réduit le score par Jérémy Box (20 à 12 à la 28ème). Deux minutes plus tard Auch qui écope de deux cartons jaunes se retrouve à 13 contre 15 mais il s’en sortira plutôt bien. On connait la suite…
La seconde mi-temps est tout à l’avantage des auscitains qui font feu de tout bois mais sans parvenir à franchir le rideau défensif oloronais qui fait des miracles. Cette débauche d’énergie des gersois va enfin payer grâce à ses avants qui propulsent Arnaud Bosque dans l’en but (28 à 19 à la 53ème). Le score en reste là avec certainement des regrets pour Auch qui rate deux belles occasions d’essais par manque de lucidité. Dommage car au bout il y avait le bonus offensif.
Déclaration
Jean-Michel Justumus, président du RCA : « Aujourd’hui nous gagnons par nos avants qui ont concrétisé notre domination dans les regroupements avec à la clé deux essais. Nous avons dominé toute la seconde mi-temps sans vraiment faire la différence pour obtenir le bonus offensif. Le constat après cette rencontre est que nous sommes toujours invaincus et seuls seconds au classement. Au fil des rencontres nous ne pouvons que nous améliorer en efficacité pour se donner plus d’aisance dans le match. Cette après midi nous avons été confrontés à une opposition de grande qualité avec un niveau de résistance très élevée. Il faut noter que nous avionssur le terrain trois joueurs de 18 ans, Mathis Lafforgue au centre, Clément Pérusin à la mélée, et Clément Balagna en 3ème ligne et un joueur de 19 ans, Loïs Guérois en seconde ligne ».