Les bandas revivent le temps d'un week-end

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La relève est bien là avec ces jeunes qui ont eu l'honneur de démarrer la fête

Après la première soirée réservée aux bénévoles mais aussi aux partenaires, la veille au soir, ce sont les bandas juniors qui ont ouvert la vraie journée de retrouvailles, dimanche 5 septembre, dès 11 h, à l'Espace Rive Gauche, à Condom.

Pierre Verduzan, le président du festival, et son équipe organisatrice avaient sélectionné deux formations juniors pour l'animation de ce début de journée.

Pas facile de trouver des bandas qui avaient suffisamment répété. Pendant presque deux ans, elles avaient été écartées par force des événements de la rue ou des podiums qui, en temps habituels, font leur quotidien, notamment pendant la saison estivale. Mais heureusement, la Band'à Léo  et la Banda Lagunak d'Ustaritz étaient prêtes pour l'exercice.

Parmi la Band'à Léo, dans la banlieue bordelaise, ils  sont 45 juniors, pour beaucoup en mode découverte, à être montés dans un car, chez eux, à Léognan pour venir se produire à Auch.

Tout a donc commencé à l'extérieur du chapiteau, un accueil sympathique pour près de cinq cents privilégiés. Car, tous ceux qui passaient dans le voisinage, attirés par la musique, s'ils n'avaient pas coché la bonne case, à savoir réserver leur billet d'entrée pour cette Guinguette des Bandas, tous ceux-là devront patienter juqu'au vendredi 13 mai 2022.

Une fanfare avec tous les instruments, même ces trombones à coulisses, doré ou en couleur - joli, non ? -, un instrument dont la longueur, une fois totalement déplié, doit sans doute dépasser la taille des deux musiciens en herbe.

En vedette sur un podium, Enna a encore besoin d'aide pour en descendre !

Mais qu'elles sont plaisantes les retrouvailles avant d'aller s'installer aux tables du repas sous le chapiteau !

Dans les bandas juniors, pas de surprise, il y a aussi les aînés.

La chef de bande donne le ton ou peut-être le la, mais surtout, elle entraîne sa troupe avec une joie communicative.

 Les instruments traditionnels sont bien tous représentés des saxophones alto et ténor aux trompettes et aux trombones, avec les caisses claires, mais aussi bien d'autres cuivres.

Déjà installés pour profiter du repas, les convives peuvent encore entendre les bandas juniors qui continuent leur concert devant le chapiteau.

Tout comme les personnalités qui sont venus rejoindre la table officielle après les discours tenus auparavant à l'extérieur.

On peut reconnaître le préfet du Gers, Xavier Brunetière, la sous-préfète de l'arrondissement, Laurence Lecoustre, le député Jean-René Cazeneuve, assis aux côtés de Pierre Verduzan.

Place à la seonde formation de jeunes présente !

La Banda Lagunak d'Ustaritz

Avec un logo très explicite ! Tout pour la fiesta !

Cuivres et percussions comme pour toute formation adulte.

Les Festayres présents pour cette occasion tant attendue ne sont rien comparés aux milliers qui se rassemblent  depuis bientôt cinquante ans, chaque mois de mai, pour un week-end à Condom.

Après des mois sans musique, Pierre Verduzan a réussi un coup de maître, en dépit des contraintes sanitaires, réveiller Condom.

Tous ou presque, sans exception, se sont donc habillés aux couleurs des bandas.

Une assistance impatiente de se dégourdir les jambes grâce aux musiciens. Venus en voisins du Lot-et-Garonne, "Les Pourquoi Pas" de Sainte-Maure-de-Peyriac n'ont plus besoin de présentation, vu leur palmarès impressionnant.

La fête peut continuer ! Le Journal du Gers revient très vite avec un nouvel album photos de ce dimanche 5 septembre mémorable.

Photos Marc Le Saux

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