Lors de la visite de Guy Sorbadère Président de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat ( C.M.A) du Gers, il avait été fait état de la présentation du “ModulOrgue” par Daniel Birouste et Bertrand Lazerme.
Revenons donc avec plus de précisions au « Modulorgue », un instrument nouveau inventé dans les ateliers de Plaisance. Il s’agit d’un orgue, composés de tuyaux « classiques » mais qui sonnent de manière tout à fait nouvelle grâce à de nouveaux développements techniques.
On sait que depuis de nombreuses années la manufacture d’orgues de Plaisance s’est spécialisée dans l’innovation. Plaisance en a toujours profité en premier avec la « borne touristique » permettant au grand orgue de jouer en automate pour les visiteurs en absence d’organiste. La technologie mise en place avait été permise par celle de « l’orgue sensoriel » permettant aux personnes handicapées, de jouer eux-mêmes du grand orgue.
Ces inventions ont découlé directement du travail acharné du jeune facteur d’orgues Mickaël Fourcade pour aboutir à « l’orgue sensoriel ». Il avait en son temps été soutenu par la Mairie de Plaisance, la Région et les Rotary Club du Gers pour mettre au point tous les capteurs différents. Depuis deux ans, un autre jeune compagnon enrichit la manufacture d’orgues de son talent, il s’agit de Gaël Obert.
Celui ci a travaillé pendant des mois avec Mickaël Fourcade, Daniel Birouste et Bertrand Lazerme pour aboutir au prototype présenté à la chambre des métiers du Gers.
Ce prototype « modulorgue » (marque de Plaisance déposée) condense tous les développements et réussit tous les paris de ses concepteurs. Réduire la taille de l’instrument afin de favoriser sa transportabilité, tout en augmentant les possibilités sonores et en réduisant les coûts d’achats pour les collectivités ou les particuliers. Les innovations technologiques dont bénéficie ce nouvel instrument, lui permet d’aborder toutes formes de répertoire et notamment le Jazz grâce à sa très grande réactivité sonore. Le prototype technique est maintenant réalisé, il prouve que ce savoir-faire n’est plus un rêve mais une réalité, reste maintenant à la faire-savoir pour en développer la commercialisation.
Mich Arroy