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Depuis quelques années, la mobilité douce et active s’inscrit dans divers programmes politiques ou d’associations qui en font leur priorité. La pandémie liée au coronavirus participe sans aucun doute à se préoccuper sérieusement du thème. En effet, depuis un an les citoyens en raison du confinement ont choisi de se libérer physiquement mais aussi moralement en pratiquant du vélo. Un phénomène qui se traduit par une augmentation de plus de 10% de pratiquants de vélo électriques ou pas.
Même si l’idée n’est pas nouvelle puisque déjà évoquée lors du second budget participatif gersois en 2019, le Conseil Départemental la prend aujourd’hui à son compte en proposant l’action « Un dimanche à deux roues ». Cela demande des explications.
Elles ont été données ce samedi 22 mai en matinée par Jérôme Samalens, maire de Montégut et Conseiller Départemental, qui accueillait sur sa commune au « Jardin à croquer », Lydie Toison, Conseillère Départementale en charge du sport et de la vie associative, et Philippe Dupouy, en charge des routes et de la mobilité. Pour l’occasion des cyclotouristes d’Auch et Aubiet avec aussi le médaillé olympique, Omar Bouyoucef, venu en handbike, ont participé à la conférence presse.
L'intermodalité privilégiée
Ayant rappelé les bienfaits de la mobilité, « c’est bon pour la santé et l’environnement », Lydie Toison dévoile les caractéristiques du projet à savoir de faire du vélo, de la marche, de la course à pied, du roller, du skateboard, de l’handbike, un dimanche par mois sur les routes départementales dans chaque canton sur des portions de 10, 20 ou 30 km. L’autre projet tout aussi ambitieux sera la construction des 100 premiers kilomètres de pistes cyclables reliant la place de la Libération d’Auch à la place du Capitole à Toulouse. Enfin, Lydie Toison mise aussi sur l’intermodalité (l'utilisation de plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement) qui permettra de relier les gares d’Aubiet, Gimont et l’Isle-Jourdain à vélo.
Un budget de 500 000 euros budgétisé
De son côté Philippe Dupouy aborda le côté sécuritaire de l’opération, ce qui ne semble pas une mince affaire. « C’est un projet transversal qui fait appel à plusieurs acteurs, le service des routes, les communes, les communautés de communes, la gendarmerie, les associations de cyclotouristes et les riverains des routes concernées. Il faudra beaucoup de diplomatie», analyse-t-il. Quant à la liaison sur la RN 124 Auch-Toulouse en piste cyclable c’est un programme lourd « qui sera engagé dès cet automne entre Auch et Aubiet en priorité, un budget de 500 000 euros est budgétisé pour cette opération. Jérôme Samalens en est le premier ravi : « On s’en félicite, cela va transformer notre canton. La construction du centre de rééducation fonctionnelle qui va générer plus de 200 salariés, la piste cyclable leur permettra une mobilité douce entre Roquetaillade, Aubiet et Auch ».
