Tous les services de réanimation de France étaient ce 11 mai en grève
"Cette journée est la conséquence de l'absence de réponse du gouvernement face aux difficultés rencontrées lors des différentes vagues de la crise sanitaire en cours. En plus d'un an, rien n’a été fait. Nous manquons de lits dans notre pays et il devient de plus en plus difficile d’organiser les soins faute de soignants. Aucune aucun projet, aucun plan de bataille n'a été mis "en marche " . La crise sanitaire a mis lumière le quotidien el la complexité des missions des agents de la réanimation de la Fonction Publique Hospitalière. À l’hôpital, nombre de missions reposent sur eux. Sans les qualifications de ces professionnels, pas de prise en charge optimale des patients admis dans les services de réanimation." La CGT Gers
Ensemble revendiquons
Nationalement: La reconnaissance de la technicité et des compétences liées à l'exercice en réanimation / soins continus pour les soignants exerçant dans ces services. Attribution d'une NBI adaptée aux compétences spécifiques de tous les agents exerçant en réanimation/ soins continus. Une vraie reconnaissance de la pénibilité de l’exercice pour tous par le maintien ou la réattribution de la catégorie active. L'augmentation du nombre de lits et la fin des fermetures d'hôpitaux. L'augmentation du nombre de places dans les instituts de formation. La révision des ratios soignants / soignés.
Les revendications des personnels et de la CGT portent sur un renforcement immédiat des services de réanimation en lits et en personnels, ainsi qu'une reconnaissance spécifique pour tous.
Bérengère infirmière en réanimation
" La crise sanitaire a mis en lumière le quotidien de la complexité des missions du personnel de réanimation IDE (Infirmier Diplômé d'Etat) comme AS (aide soignant). Un travail souvent méconnu qui ne résume pas à la PEC des patients COVID. Notre quotidien en fait de gestes d'urgence de PEC complexes mêlant plusieurs spécialités de médecine ou l’on est amené à monter, brancher une dialyse, gérer des respirateurs avec de multiples paramètres, à surveiller et adapter toutes ses spécificités. Et tout ceci ne s'apprend pas au cours de notre formation initiale. L’apprentissage a réanimation se fait « sur le tas » par les collègues déjà en place. Et comme le dit et bien Olivier Véran, il faut compter 1 an pour acquérir cette expérience. Cela montre bien la spécificité de notre travail. Alors c'est bien de le dire et pourquoi ne pas reconnaître et valoriser et compétence officiellement ?
" Nous demandons donc : la reconnaissance du travail en réanimation, la création d'une spécificité (sous forme de diplome universitaire ou VAE), une revalorisation salariale par le biais d'une nouvelle bonification indiciaire qui reconnait la technicité du travail en "réa." davantage de titularisation voir avec les syndicats plus de lits de réa donc plus de personnel de santé. "
Céline infirmière depuis 6 ans rajoute une revendication locale: " Le I l mai 2021, les personnels des services de réanimation et de soins intensifs du centre hospitalier d' Auch se mobilisent pour obtenir: La création d'un poste de kinésithérapeute au sein du service en 8h00, du lundi au dimanche et jours fériés.Céline infirmière depuis 6 ans rajoute une revendication locale: "Au niveau local on demande la création d'un poste de kiné spécifique à la réanimation."