La fermeture prochaine de tous les lits d’hospitalisation en psychiatrie pour les adolescents du département en raison de travaux et le manque de personnels à l’unité Jamet provoquent un certain désarroi parmi le personnel de l’hôpital psychiatrique. La colère gronde ce jeudi 6 mai en matinée face à une direction qui « ne propose pas des solutions réalistes et ne communique pas », selon le syndicat CGT.
La première urgence est de trouver un lieu d’accueil pour les adolescents en attendant la durée des travaux. Les trois solutions de transfert envisagées par la direction ne semblent pas vouloir aboutir à savoir le centre Camille Claudel (trop éloigné et pas sécurisé), l’ex-unité Reynier( une ruine, selon la CGT) et enfin au Centre de Lescout à Jégun (trop loin). Reste donc la possibilité de la cohabitation des « Ados » avec les adultes, « Impossible », selon les soignants qui ne veulent pas prendre le risque d’agressions. Le directeur du CHS s’en remettra lundi 10 mai pour prendre sa décision en fonction de l’avis du corps médical.
Quant à l’unité Jamet qui accueille 25 patients âgés, les soignants sont à bout de souffle et pour cause ils travaillent en demi-effectif (4,5 agents sur 9), la direction reconnaît des difficultés de recrutement.
Un rassemblement des soignants aura lieu mardi 11 mai à 14 heures pour prendre connaissance des décisions de la direction. Puis à 15 h 30, se tiendra une assemblée générale pour « décider des suites à donner pour ne plus subir », précise le syndicat CGT.