Lors de sa balade, le piéton trébuche sur deux "manifs"

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Le piéton vient de découvrir ce samedi matin la place Jean Dours située devant la Maison de Gascogne. Entièrement « relookée », celle-ci a belle allure avec ses six ormes de Sibérie déjà feuillus, ses bordures pourvues de diverses plantes, et son parvis couleur sable, manquent les bancs pour apprécier totalement cet « îlot de fraîcheur » comme le surnomme Christian Laprébende, maire d’Auch.

Après avoir arpenté la rue Gambetta, le piéton apprécia le gazouillis des deux fontaines du bas des allées d’Etigny. En pierre aux vasques semi-circulaires, elles offrent là aussi une note de fraîcheur et un point d’eau pour les oiseaux qui l’été venu aiment bien s’y désaltérer et prendre un bain.

Après avoir jeté un dernier coup d’œil sur les fontaines, le piéton se rendit compte que cette matinée n’était pas à la poésie avec les deux manifestations revendicatives  qui se déroulaient place de la République et sur le parvis de la cathédrale.

En effet sur la place de la République, une vingtaine de personnes pour la plupart membres de l’Association France Palestine Solidarité, AFPS, informaient les passants sur « le sort des prisonniers politiques Palestiniens détenus dans les prisons Israéliennes souvent en violation des règles du droit International » et les invitaient à «signer une carte -pétition adressée à au Président de la République réclamant la libération de Georges Ibrahim Abdallah, libérable depuis 1999 ».

Puis le piéton guidé par le son d’une musique engageante se retrouva sur le parvis de la cathédrale où le collectif des occupants CIRCa et Ciné 32 dansaient au rythme « d’un fitness revendicatif ». Une démonstration très animée où tout autour « de la piste » défilaient les pancartes revendicatives dont la principale appelait à la grève et à la manifestation vendredi 23 avril à 10 heures devant Pôle emploi.

 

 

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