La lecture des archives révèle parfois de belles surprises. Ceux qui s’intéressent à l’histoire, savent combien la région est riche de son patrimoine.
Cela lui valut d’ailleurs d’être signalée en tant que Colline Inspirée de la Gascogne. Mais s’il est des demeures chargées d’histoire, celle de leurs occupants ne sont pas en reste. Vantant les mérites de l’observation permise par le belvédère de l’église de Valence-sur-Baïse, le commentateur du jour pointait du doigt deux forteresses, la Tour du Tauzia et le Château de Léberon.
Concernant la première, le château qualifié de gascon par Philippe Lauzun, les étudiants toulousains apprenaient qu’un de ses seigneurs avait eu une carrière héroïque. Ses faits d’armes nombreux lui valurent comme récompense la remise par le roi de France d’une épée sur laquelle était gravée ‘’Chevalier sans reproche‘’. Et quand il perdit la vie lors d’un combat le 4 juillet 1431 sur le champ de bataille de Belleville, près de Nancy, le parti français perdit un de ses plus ardents défenseurs. Le roi Charles VII qui en ressentit une vive douleur, fit porter le corps de ce grand homme dans la basilique Saint-Denis, au tombeau des rois de France. Il ordonna qu’il fut enterré avec les mêmes honneurs et cérémonies qu’on avait accoutumé de faire pour les obsèques des souverains. Les lettres patentes qui furent octroyées le 10 mai 1434, en font foi. Son nom : Arnaud Guilhem de Barbazan.
Pour le château de Léberon, placé sur la route de Cassaigne et lui aussi château dit gascon, l’histoire nous dit qu’un de ses seigneurs se fit connaître pour ses faits d’armes, ses entreprises dangereuses, ses missions diplomatiques. Il était le neveu du célèbre Blaise de Monluc qui disait : ‘’Deo Duce et ferro comite ‘’ (Dieu pour chef, l’épée pour compagne ), et avec pour neveu, Monsieur de Léberon, on est invincible". Son nom : Antoine de Gélas de Léberon.
Claude Laffargue