Jusqu’à présent installés à la maison des solidarités, les Restos du Cœur assureront, dès vendredi, la distribution de l’aide alimentaire, à la Halle au gras, le temps de la crise due au Coronavirus.
Face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, la mairie s’engage auprès du mouvement caritatif. En effet, les répercussions du Covid-19 se font durement sentir pour toutes les personnes qui, jusqu’à présent, s’en « sortaient » en ayant recours à des emplois temporaires ou saisonniers, ces mêmes contrats qui, aujourd’hui, se font rares. Cette situation qui tend à s’étirer dans le temps, se traduit par de nouvelles demandes d’aides sociales, et notamment d’aide alimentaire.
Les bénévoles des Restaurants du Cœur de Fleurance font face depuis le début de l’année, solidairement, à cette augmentation des demandes (de l’ordre de 5 à 10 %), mais ressentent un réel besoin de place supplémentaire pour assurer les distributions alimentaires en appliquant les diverses règles sanitaires.
C’est ainsi que Christophe Griffon, président des Restaurants du Cœur de Fleurance, a sollicité Rachel Peyrabelle, élue déléguée aux affaires sociales, et Bernard Dutilh, élu de la municipalité et ancien bénévole, afin de trouver une solution. Le maire, Ronny Guardia-Mazzoleni, a naturellement répondu à cet appel en proposant la mise à disposition de la Halle au gras le temps de la crise sanitaire.
Ces locaux permettront d’organiser les distributions dans les meilleures dispositions possibles pour protéger bénévoles et bénéficiaires et limiter au maximum la transmission de virus, ce qui n’était pas possible dans les locaux de la maison de la solidarité.
Ainsi, depuis la semaine dernière, une douzaine de bénévoles, aidés par des conseillers municipaux et les employés communaux, ont réorganisé la salle pour assurer la logistique de préparation des colis de l’aide alimentaire.
La prochaine distribution aura lieu, comme prévu, vendredi 13 novembre, dès 14 h.
S’adaptant à cette nouvelle situation, les bénévoles se sont réorganisés. Ils travaillent maintenant en deux groupes sans aucun contact physique entre eux afin de garantir une continuité en cas de contamination. Les denrées alimentaires sont distribuées, chaque vendredi matin, en colis correspondant à deux semaines d’alimentation (et non plus en choix libre) afin d’éviter les contacts et risques de transmission et réduire le temps d’attente.
Les personnes bénéficiaires sont elles aussi réparties en deux groupes : celles qui composent le premier recevront leur colis ce vendredi et celles du deuxième groupe attendront vendredi prochain.