La fédération de chasse du Gers vient d'adresser un communiqué à ses adhérents. Alors que quelques départements autorisent déjà certaines pratiques notamment pour lutter contre la prolifération du gros gibier, sanglier, chevreuil, en désaccord avec le représentant de l'état sur le département et face au développement important des cas de Coronavirus, la fédération départementale a décidé de ne rien accepter à titre de dérogation. Toute forme de chasse reste donc interdite sur le Gers
Communiqué
Après une semaine des annonces de confinement par le Président de la République, les dernières heures furent riches en rebondissement pour la chasse dans le Gers.
Le confinement décidé par l'Etat avait exclu la pratique de la chasse, comme toutes les autres activités de nature et de nombreuses activités économiques.
Sur proposition de la ministre de déroger aux règles de confinement pour permettre la régulation de certaines espèces, nous avons donc logiquement défendu des demandes étayées en soutenant votre souhait de pouvoir tout chasser.
Pas d'accord local
A ce stade, nous sommes en total désaccord avec les propositions faites par les représentants de l’Etat dans le Gers, et ce jusqu’à cette heure. En faisant une différence entre petit et grand gibier et/ou migrateurs, la ministre espère peut-être faire germer l'idée que la chasse ne doit plus être qu'une obligation de régulation et non pratiquée comme un plaisir qui peut servir l'intérêt général. Nous nous y opposons.
De plus, compte tenue de la dramatique situation sanitaire que connaissent tous nos concitoyens et tous nos personnels hospitaliers, le nombre important de morts encore comptabilisé ces dernières heures dans le sud-ouest, nous avons fait le choix de ne rien accepter comme dérogation au confinement en matière de chasse.
Certains jetteront de l'huile sur le feu et tenteront de faire culpabiliser les uns vis-à-vis des autres mais par solidarité et pour l’unité de tous les chasseurs et de toutes les chasses gersoises, la FDC 32 a donc préféré ne rien accepter.
N'oublions pas, la COVID n'est pas une légende rurale, elle se répand dans nos territoires chaque jour un peu plus, nous menaçant dangereusement ainsi que nos proches.
Nous en appelons à l'union de tous les chasseurs gersois devant l’adversité de cette crise, nous en appelons aussi à la solidarité cynégétique qui doit nous animer.