L'avis d'Eric Bizard
Nous avions sollicité à plusieurs reprises auprès de M Idrac la mise à disposition d’un local comme la loi le prévoit. Il est nécessaire afin de pouvoir nous réunir et recevoir des Lisloises et des Lislois, sachant que nous avons à ce jour deux à trois sollicitations par semaine. Une suite favorable a été donnée.
Et surprise !
Notre local se trouve à la Maison Claude Augé, lieu prestigieux de la commune mais dans l’aile désaffectée... Il a une superficie d’une petite dizaine de mètres carrés pour sept conseillers municipaux ( la norme est en général de 3m2 par personne ! ). Difficile de s’y mouvoir alors au complet, a fortiori d’inviter des gens, et encore moins de s’y retrouver ultérieurement pour respecter la distanciation lorsque la possibilité de se réunir aura été de nouveau donnée. De surcroit il ne possède pas d’accès internet. Sans parler que pour y accéder il est préférable de se munir d’un casque de chantier avec des poutres soutenues par des étaies, notamment devant l'entrée du local avec une poutre en très mauvais état pour ne pas dire plus. Cela pourrait ressembler à des mesures vexatoires. Mais ce n’est pas grave nous avons de l’humour et on commence à avoir l’habitude. Nous gardons le moral et le sourire : c’est un beau scenario pour une bonne blague.
Conclusion: depuis plus de dix ans ...
Encore une fois l'opposition subit la pression du groupe majoritaire, quitte à sombrer dans le ridicule, tout semble permis. Durant le dernier mandat, malgré la véracité de propositions constructives, adaptées et réfléchies du groupe dit de l'opposition lors des conseils municipaux, rien n'a évolué. Certains faits et certaines interventions ont été relatés La participation n'a pas payé du tout, aucune reconnaissance au cours du mandat et aucune ouverture, même pas au final . Ce scenario comme dit Eric Bizard meneur de "Demain Ensemble", pourrait être une bonne blague, mais ce genre de comportement , d'attitude, plus proche de l'humiliation que d'un sketch comique est devenue depuis une dizaine d'années une habitude que l'on retrouve lors de cérémonies, rassemblements, hommages ou autres. Dernièrement, la moitié des lislois ayant voté plus 10, ont pensé qu'ils étaient respectés. Mais ce n'est pas à l'Isle-Jourdain que la démocratie participative vit et c"est vraiment ailleurs qu'il faut trouver l'exemple.