Jean Cassé était instituteur dans ce village, en 1944. Il était aussi le père d'une petite fille, Marie-Claude. Mais il était aussi chef de groupe au sein du Corps Franc Pommiès et, le 16 août 1944, il a tendu une embuscade à une colonne ennemie qui avait emprunté la route nationale et ses lacets propices aux guets-apens. Juste après les premières grenades et les tirs de mitraillettes, Jean Cassé et André Carpi couvrent le repli de leurs camarades, mais ils sont tous deux gravement blessés, puis sauvagement achevés dans un champ de blé !
Christian Falceto, maire de Miramont, prit le soin de retracer les hauts-lieux de la Résistance du Corps Franc Pommiès dans le Gers, de Ponsampère en décembre 1943 jusqu'aux 19 et 20 août à L'Isle-Jourdain, pour replacer le sacrifice des deux victimes de Miramont dans une perspective historique.
Francis Dupouey, conseiller départemental, prit la parole à son tour pour dire et redire son attachement aux valeurs de la Résistance et du Devoir de Mémoire.
Puis Ronny Guardia-Mazzoléni, conseiller régional et passionné d'histoire et de patrimoine, a évoqué ses origines pour affirmer les valeurs humanistes pour lesquelles nos Anciens ont sacrifié leur jeunesse et parfois leur vie.
Enfin Marie-Claude Cassé , fille de Jean Cassé, a longuement développé ses interrogations sur l'Histoire Sociale et la motivation de son père.
Nous non plus, nous n'oublions ni n'oublierons tout ce que nous devons aux sacrifices de tous les Résistants, notamment ceux du Corps Franc Pommiès.
Jean Moncassin, secrétaire départemental de la section du Gers du Corps Franc Pommiès