La Taverne de d’Artagnan vient de changer de locataires. Marie-Noëlle et Patrick Gélus sont les nouveaux. Ils ont tout de suite été plongés dans un bain de foule. Car, mardi 7 juillet démarrait le marché qui a lieu tous les mardis soirs cet été sur la place du village. Et il y a eu foule. Le public de Lupiac et d’ailleurs était manifestement de se rafraîchir et/ou de dîner sur la belle place après avoir fait ses achats.
Il faut dire que cette place rénovée est très agréable avec sa fontaine, ses bordures blanches, ses jeunes arbres et, surtout, sa statue équestre du plus célèbre des mousquetaires, d’Artagnan, né à Lupiac.
Une histoire de notre temps
Marie-Noëlle et Patrick Gélus, originaires du Gard, tenaient un établissement dans la région de Beaucaire (Gard). Ils avaient deux projets, évidemment incompatibles : tenter l’aventure au Québec ou trouver la convivialité dans le Sud-Ouest de la France.
Ils se décident pour le Québec en 2017, vendent leurs biens et partent. Patrick cherche et trouve du travail, Marie-Noëlle le rejoint plus tard mais patatras !, arrive le covid-19 et Patrick perd son travail. Ils décident donc de reprendre l’idée de s’installer dans le Sud-Ouest français. Et ils contactent justement Véronique Thieux-Louit, qui est maire de Lupiac, mais aussi conseillère en immobilier. Celle-ci les informe que la Taverne va bientôt se libérer : affaire faite.
Installation
Marie-Noëlle nous dit qu’ils ont été très bien accueillis par les Lupiacois et qu’ils ont trouvé à Lupiac la convivialité qu’ils recherchaient.
Les Gélus ont deux garçons : Julien (18 ans), qui va entrer en Faculté de Sciences biologiques, et Aurélien (15 ans), qui va entrer au lycée de Nogaro.
Marie-Noëlle et Patrick sont diplômés en hôtellerie-restauration. Patrick est en cuisine et Marie-Noëlle en salle. Elle s’occupe également du terminal de cuisson de pain (La Taverne tient lieu de boulangerie) et des petits plats de brasserie.
Pratique
La Taverne de d’Artagnan est ouverte tous les jours en juillet et en août. Pas de réservation pour les repas : on paye un ticket de menu au comptoir, on s’installe où l’on veut et l’on fait signe au serveur.