Communiqué :
Après le succès de la journée nationale d'action du 16 juin dernier, les syndicats et collectifs hospitaliers appelaient les personnels et usagers à une nouvelle journée d'action, ce mardi 30 juin. Après des années de mobilisation, après trois mois de crise sanitaire, après six semaines de négociations du "Ségur de la santé", le gouvernement n'a toujours pas pris la mesure des besoins. Seule annonce faite sous la pression de la rue : 6 milliards d'euros promis pour les salaires des soignants. Alors qu'il en faudrait 32, rien que pour les salaires ! Rien pour les autres revendications : 100 000 embauches dans les hôpitaux, 200 000 dans les EHPAD, réouverture de lits, un plan massif de formation, 10 milliards par an pour investir dans les hôpitaux… qui restent, à ce jour, sans réponse.
Une centaine de manifestants venant du Centre Hospitalier du Gers (= hôpital psy) et du Centre Hospitalier d’Auch, à l’appel de la CGT, accompagnés de nombreux usagers, s’est réunie devant l’ARS pour aider nos décideurs à prendre, enfin, les bonnes décisions !
Ils ont expliqué au délégué départemental de l’ARS (Jean-Michel Blay) qu’ils ne voulaient ni d’une médaille en toc, ni de menaces sur les 35 h, ni de la fin de la prime de service pour la remplacer par une prime à la soumission !
À la place, et pour soigner, il faut :
- L'augmentation des salaires pour rendre l'hôpital attractif, la création de postes, un plan de formation massif pour répondre au manque de personnel (20 infirmiers et 6 médecins au CHS, 15 infirmiers au CHA, 1 médecin du travail...)
- Le financement des 4 postes de psychologues promis en 2018 et indispensables au fonctionnement du CHS, sinistré dans ce domaine.
- Un programme d'investissement national de 10 milliards d'euros par an qui permettrait, au CHS, de reconstruire la MAS indigne du 21e siècle. Et au CHA d'installer un nouveau scanner, une IRM et d'envisager la reconstruction de l'hôpital général.
Comme nos camarades qui négocient depuis six semaines au Ségur, nous avons eu pour seule réponse que de vagues "je vous comprends". Toujours rien pour le service public de santé à part une vague compassion ! Alors, rendez-vous mardi 14 juillet, à 10 h 30, place Verdun, à Auch !