En cette Toussaint particulièrement ensoleillée, le cimetière n'avait rien d'un lieu triste
Comme le faisait remarquer le maire Pierre Beaudran à l'issue de la cérémonie du souvenir "ce moment est évidement un moment de recueillement et de souvenir, mais c'est aussi un moment de retrouvailles, on croise là des familles d'anciens mirandais que la vie a éloigné de la sous préfecture" Effectivement en ce jour de Toussaint certaines familles viennent de loin, des gens perdus de vue, dont les aïeuls ont marqués les générations d'anciens. Des amis ou copains de collèges qui ont été faire leur vie ailleurs. Au détour d'une allée un nom gravé dans le marbre évoque une page d'histoire, comme ces plaques d'anciens combattants tout aussi évocatrices des conflits passés.
Le chemin de la croix
Si une plaque de marbre rappelle au souvenir des anciens maires de la ville, celle-ci à une longue histoire. Combien de mirandais se souviennent de son ancien emplacement ? Elle y est restée des décennies pourtant, placée à la sortie de la ville au bout de l'avenue Saint Roch.
En 1646 une grave épidémie de peste sévit sur la région. Les autorités de l'époque invoquèrent alors Saint Roch à qui on attribuait des pouvoirs contre les maladies contagieuses. Et la peste s’arrêta aux portes de la ville au Caneron précisément.
Un pèlerinage avait lieu par la suite chaque année jusqu’à la révolution. Depuis la sous préfecture est restée fidèle à ce Saint Montpelliérain. Elle possède toujours une rue Saint Roch et une avenue Saint Roch au bout de laquelle se trouvait cette croix par la suite transportée au cimetière.
Les maires
Joseph Aubian 1853 1867 - Jules Setllan 1865 1870 - Léonce Boussès 1870 1878 - Edouard Campardon 1878 1908 - Alexandre Gouzenne 1919 1923 - Joseph Meilhan 1923 1934 -Emile Vignole 1944 1944 - Elie Duffort 1941 1956 - André Beaudran 1956 1988 - Jean Conbecave 1988 1989 - sont inhumés dans le cimetière mirandaisi