Lundi dernier, la cérémonie du 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d'Auschwitz-Birkenau et de la journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, s'est déroulée au pied des escaliers d’Étigny, à Auch. Cette journée nationale a été organisée, pour la première fois, dans le département grâce à l’initiative de Claude Dilhat, présidente de l’association du Musée de la Résistance et de la Déportation d’Auch.
Aux côtés des porte-drapeaux, la préfète Catherine Séguin, le député Jean-René Cazeneuve, la vice-présidente du conseil départemental Chantal Dejean-Dupèbe, le maire d’Auch Christian Laprébende, le conseiller régional Ronny Mazzoleni, le lieutenant-colonel Gilles Flourette, délégué militaire départemental, le colonel Jean-Louis Ferres directeur du SDIS, honoraient cette cérémonie de leur présence.Le moment fort fut la lecture de poèmes par les élèves du collège Salinis.
Lors de cette cérémonie, était présente Jacqueline Souques, née Sarramiac, petite fille d'Abel Sarramiac, mort en déportation à Buckenwald, le 26 mars 1944, à l'âge de 58 ans, reconnu « Juste de la nation » pour avoir hébergé et sauvé des Juifs de 1942 à 1943. Il a été arrêté à son domicile, rue d'Embaqués, à Auch, en septembre 1943, en présence de sa petite-fille alors âgée de 5 ans et demi.