- Mickaël Carré, à la mi-championnat, nous sommes heueux de voir l’ASF à ce niveau, mais aussi, on ne peut s’empêcher de ressentir un peu de frustration car vous restez sur trois défaites consécutives. Quel est votre sentiment ?
- Tous les dimanches, on analyse les défaites. Les contenus de match, finalement, sont globalement bons. Il y a des progrès sur la conquête qui s’améliore de dimanche en dimanche. Par contre, on manque de maîtrise. Ce qui fait qu’on perd à Oloron, on perd contre Saint-Sulpice, à cinq minutes de la fin alors qu’on a le ballon en main… Offensivement, on arrive à faire des choses de qualité, mais à un moment donné, il y a une faillite dans la gestion. Bien sûr il y a énormément de déception par rapport à ce que les joueurs mettent ; puisqu’on arrive à mettre de la vitesse au jeu, à prendre des situations de domination, mais, derrière, on va perdre ces matchs…
- Dimanche, vous recevez Blagnac. Un gros match en perspective.
- Oui. On est sur ce mois de décembre qui est difficile pour nous puis qu’on a perdu à Graulhet, en prenant un carton rouge. Même si ce n’est pas ce rouge qui nous fait perdre le match. Pour ce match de Graulhet, on était pas prêt à jouer un match de Fédérale 1… Puis on perd à nouveau contre Saint-Sulpice à cinq minutes de la fin suite à une passe impossible. Voilà. En ce qui concerne Blagnac, ils n’ont connu qu’une seule défaite, à Albi (30-6). C’est une équipe qui est très mature, avec des joueurs qui ont de grosses qualités individuelles. Pour nous, ce sera une tâche très compliquée, certes.
- Contre Blagnac, vous allez essayer de reproduire la même première période que vous avez produite contre Albi (0-0 à la pause) ?
- Oui, mais quand on regarde nos matchs, c’est un petit peu ça. Même contre Saint-Sulpice qui est une équipe organisée. Quand on a le ballon, quand on arrive à défendre bien ensemble, on est efficace. Mais à un moment donné, on a de l’égarement et on manque de gestion, ce qui fait qu’on n’arrive pas à gagner les matchs… Il faut que les joueurs sachent accepter ce qu’on a envie de leur faire passer puisqu’il y a des choses qui ne sont pas respectées, et c’est ça qui est ennuyeux.
- Pour en revenir à Blagnac, vous allez aborder cette rencontre sans pression aucune ?
- Aucune pression. Quelles sont réellement nos chances de gagner ? Aujourd’hui, sur ce mois de décembre, moi, je les estime assez faibles. Je ne vais pas mentir aux joueurs, je ne vais pas leur dire « on va gagner », non. Mais ce que j’attends, c’est une réaction des joueurs. Et je pense qu’ils en sont capables… C’est à eux de montrer la valeur qu’ils ont, et surtout être un petit peu plus gestionnaire, réussir à maîtriser un match sur les 80 minutes…
- En pourcentage, à combien estimez-vous les chances de Fleurance de gagner contre Blagnac ?
- (Rires)… Blagnac a perdu un match sur onze ; nous, on en a gagné quatre. Allez, on va dire 20 %.