La FNACA a tenu son assemblée de section

P1000637_Moment.jpg

La section locale de la FNACA de Marciac a tenu son assemblée générale.

Jeudi 28 novembre, les anciens combattants d'Algérie se sont retrouvés nombreux autour du président cantonal Gaston Dours, Maurice Serres, Jérôme Delesalle, maire-adjoint de Marciac, représentant Jean-Louis Guilhaumon, et André Cazabonne, secrétaire départemental. Les anciens combattants sont toujours nombreux et suivent les débats avec beaucoup d'attention. Quelques veuves et femmes d'anciens combattants sont aussi présentes et assurent le goûter avec des crêpes pour tous.

Gaston Dours a ouvert les débats suivi du rapport du trésorier Maurice Boussès qui fit apparaître des finances saines avec un solde confortées par la subvention de municipalité de Marciac. Le rapport de Pierette Sage, responsable de l'aide sociale, fait état de peu de demandes d'anciens combattants et de veuves. Le point d'orgue de cette assemblée aura été l'intervention d'André Cazabonne, secrétaire départemental, qui a aussi de hautes fonctions sur le plan national. Il a dressé un tableau exhaustif sur la situation de l'association. Sur le plan des revendications, toutes les demandes ont obtenu satisfaction. Sur le plan départemental, cent cinquante anciens combattants disparaissent tous les ans. Tous ces anciens auront assurément le risque d'avoir tous disparus dans quinze ans entraînant, de fait, la disparition de la FNACA. Ces prévisions n'échappent aux responsables et toutes les dispositions sont prises par les responsables pour que les salariés n'aient pas de problèmes de reclassement.

La deuxième partie de son exposé concerne la guerre sur le terrain avec la présentation de son livre aux titres évocateurs: « Djébel.. Tu a vu mourir nos vingt ans...Partir, combattre, revenir ». Des jeunes de 20 ans découvrent un pays qu'ils ne connaissent pas, des populations bien différentes pour mener une guerre et des combats dont ils ont du mal à déceler tenants et aboutissants Dans ses premières phrases, il remercie tous ceux qui leur ont confié leurs souvenirs et témoignages et, tout particulièrement, son ami Jean Faget, homme de culture, poète rural et grand humaniste. La très belle préface du général Jacques Lasserre plante on ne peut mieux le décor « les appelés en Algérie avaient compris que la démocratie exige souvent d'oublier leur intérêt personnel au profit de la collectivité ». Ces témoignages que ces anciens d'Algérie ont confié à l'auteur prennent le sens de véritables confessions. La guerre n'est pas un roman. La fin de cet exposé magistral a été salué de nombreux applaudissements et le dialogue s'est poursuivi entre ces anciens et leurs responsables locaux et départementaux.

P1000639_Moment (2).jpg
P1000639_Moment (2).jpg
P1000638_Moment (2).jpg
P1000638_Moment (2).jpg
Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles