Présentation de l'ouvrage  "Franco n'est pas mort"

CENTRE CULT ESPAGN 4.jpg

... par son auteur, Jean Ortiz

Vendredi 08 novembre, à 19 h, Jean Ortiz viendra présenter son dernier livre  "Franco n'est pas mort" (culo al sol).

Il sera accompagné de Romain Migus, collaborateur dans différents gouvernements sud-américains dont celui de Hugo Chávez.

Soirée avec les tapas habituels, mais débutant à 19 h

Inscriptions indispensables par mail à [email protected]

Adhérents : 8 € ou non adhérents : 13 €

Centre Culturel Espagnol  : 2 place du Caillou - Auch

Ce dernier livre, « Franco n’est pas mort » (sous-titré « Cul au soleil »), d’un intellectuel révolutionnaire qui assume ses engagements, qui s’est donné sans se ménager le plus souvent à contre-courant de la « pensée de marché », est un OLNI, un objet livresque non identifié.

Il croise l’intimité de l’homme et l’image sociale du lutteur. L’universitaire palois, Jean Ortiz, nous offre des points de vue anti-consensuels, des analyses peu répandues sur la « guerre d’Espagne », conçue par les fascistes comme une guerre « totale », « d’anéantissement », les « guerrilleros », le pacte Bérard-Jordana, l’affaire de l’or de la République entreposé à Mont-de-Marsan, la romancière et journaliste française, Renée Lafon, gisant dans une fosse commune à Cordoue, la « Retirada, un exil d’indésirables », l’exil des « rouges » ras de marée, les camps, Barcarès, Argelès, la défaite programmée, organisée, par les classes dominantes, la « guerre froide » et le franquisme, la « transition » qui ne marqua pas une rupture tant tout fut négocié : l’abandon de la République, l’impunité des bourreaux. Et aussi sur les communistes et les anarchistes. Il ne décolère jamais, l’universitaire dissident ! Un OLNI sur l’Amérique latine encore, et comme la frontière n’en est plus une, 20 % de l’ouvrage est délibérément écrit dans un espagnol métissé, accessible à tous.

Ce dernier ouvrage, écrit en quelques semaines, contre la maladie, constitue pour l’auteur la plus efficace des thérapies ; des nuits sans sommeil : des nuits peuplées de guerrilleros. Le livre fourmille de combats souvent perdus, mais qu’il faut mener. Et puis, il y a cette écriture ortizienne, si particulière, au sens profond et décapant de l’humour, de l’antiphrase.

« La culture ou elle sort de la Tour d’ivoire ou elle ne m’intéresse pas. »

Son texte est encadré par deux grandes plumes déjà consacrées : le poète toulousain Serge Pey, Prix Apollinaire de poésie 2017, et Pierre Challier, journaliste. Trois plumes transformées amicalement, efficacement, en armes d’émancipation.

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles