"Comme nous nous y attendions les attaques incessantes des quatre pharmaciens d'Auch (Fieux, Cahuzac, Mauroux et le Garros) ont occasionné des pertes financières pour l'établissement, mettant les deux associés en situation de cessation de paiement.
Le tribunal de Commerce d'Auch a prononcé le règlement judiciaire de la Pharmacie, ce vendredi 4 octobre. Comme Force Ouvrière l'avait annoncé, des licenciements sont à prévoir dans les prochains jours (environ 6 salariés).
Le Syndicat accompagnera ces licenciements et s'opposera comme il le fait depuis cette affaire aux quatre mousquetaires. Sauf que les mousquetaires, et en particulier les gascons, défendaient la bonne cause et le peuple. Or lorsqu'une personne se noie, on ne lui met pas la tête sous l'eau.
En effet, le secrétaire du syndicat départemental de la Pharmacie du Gers a pris connaissance des termes dont ces quatre pharmaciens comptent se défendre lors de la prochaine audience (requête sursis à exécution le 25 octobre). Le constat est édifiant tant il transparaît un souffle de haine dans les arguments présentés. Hormis le fait qu'une des pharmacies met en cause le professionnalisme des deux associés en leur accordant les propos tenus par Force Ouvrière (Conseil de discipline au Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens), ils reviennent sur des faits déjà jugés en première instance. La principale défense est toujours ce Gers qu'il ne fallait pas franchir !
Si ce sursis venait à être accordé, la Pharmacie Occitane ne serait plus sous le coup du redressement judiciaire et son activité pourrait reprendre jusqu'à la décision finale de la Cour d'Appel de Bordeaux".
Signé : Christian Houriez, secrétaire général Force Ouvrière du Gers