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« Un sourire ne coûte rien, mais il crée beaucoup ». Cette phrase de l’écrivain Raoul Follereau illustre parfaitement le portrait de la nouvelle kinésithérapeute du club du président Sotum-Castano. Avec son sourire accort, elle est la pincée de douceur de l’équipe ; la touche féminine du groupe. Arrivée cet été dans le staff d’Auch Football, Marie Constantin, kinésithérapeute, est une amoureuse du sport. Et si le rugby et le handball ont ses préférences, la jeune femme n’a pas dit non à une aventure chez les footeux.
C’est le hasard d’une rencontre qui l’a amenée sur les bords du Gers, elle qui connaissait assez peu Auch, si ce n’est pour y avoir déjà effectué quelques remplacements dans son métier : opérée du genou, Marie se rend chez son kiné, à Tarbes, ce dernier n’étant autre que le frère de Frédéric Coustures, l’entraîneur des gardiens de but auscitains. Et c’est ainsi qu’elle apprend que le club gersois cherche un autre kiné pour seconder Philippe, déjà en place. Et voilà, l’affaire faite.
Engagée pour un an, Marie Constantin découvre le football ; un milieu dont elle ignorait pas mal de choses. Les a-priori volent en éclats. Le ballon rond ne remplacera peut-être pas l’ovale dans le cœur de Marie, mais la kiné découvre avec envie. « Avec les joueurs et le staff, ça se passe très bien. Ils m’ont bien accueillie. J’ai même été agréablement surprise. »
Sur la table de massage, les joueurs sont entre de bonnes mains. Les gestes, professionnels, ne sont en rien gâtés par le charme féminin, bien au contraire. De là à penser qu’on ferait exprès de se faire blesser, ou de simuler une entorse, n’exagérons quand même pas. Cependant, sous les mains de Marie, il arrive « des fois, que les joueurs se confient un petit peu, sans entrer trop dans la vie privée ; plutôt sur les choses du jeu ». Ne faisant qu’un temps partiel, notre kinésithérapeute vient au moins une fois dans la semaine pour voir où en sont les bobos ou autres gênes ressenties. Avec Philippe, Marie se partage les matchs. Ce samedi, elle ne sera pas du déplacement chez le TFC.
À la fin de la saison, Marie Constantin aimerait bien partir travailler un an à l’étranger ou dans les DOM-TOM ; sauf si une bonne proposition se présentait à elle. D’ici là, tout le staff auscitain peut compter sur sa disponibilité et son professionnalisme… et son sourire, pour parer aux petits pépins.
