Ce jeudi 15 août, Henri Loubens, vice-président du comité local de la FNACA, ouvre la cérémonie en l'honneur du jeune Antoine Barutti, mort pour la France le 12 août 1944, à Aubiet, au lieu-dit "En Martinon", à l'endroit où une stèle a été érigée là où il est tombé.
Puis le maire d'Aubiet va retracer les circonstances tragiques de sa mort. "Surpris par l'ennemi qui l'a encerclé, il a sacrifié sa jeune vie pour sauver ses camarades de combat qui, sans lui, auraient tous été pris." Telle est la conclusion du récit des dernières heures d'Antoine Barutti relatées par Thierry Lecarpentier.
C'est au tour de Jean Moncassin, secrétaire de la section du Gers du Corps Franc Pommiès, d'évoquer les combats qui ont permis la libération du Sud-Ouest de la France, grâce au sacrifice des résistants assassinés. Pour le Gers, le Corps Franc Pommiès se doit donc d'honorer, chaque année, 43 de ses membres disparus dont Antoine Barutti.
À gauche, Marie-Antoinette Gasc se baisse pour déposer une gerbe en l'honneur de son oncle, Antoine. Avec son frère, Michel Saggioro, tous deux résidant aux environs de Muret, ils honorent toujours la mémoire du frère de leur mère en assistant aux hommages qui lui sont consacrés.
Laurence Labéban, conseillère départementale, en compagnie du mairie d'Aubiet, dépose une gerbe
La cérémonie s'achèvera avec la sonnerie aux morts et la Marseillaise, un moment de recueillement pour la cinquantaine de personnes présentes.
