Le retour des six Dames Étoiles de Compostelle

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Après leur Chemin de Compostelle débuté en 2013, les six Gersoises rentrent à la maison.

Ce dimanche 19 mai, en fin d’après-midi, sous la grisaille, ils étaient un petit groupe de messieurs à trépigner d’impatience, au bord du Gers, sur le parking d’Endoumengue, à Auch. Ils attendaient leurs Étoiles : les six Dames Étoiles de Compostelle.

Lilianne Siegler et Joëlle Martinez, de Montégut, Hélène Bader, de Lasseube-Propre, Marie-Christine Ballas, d’Auch, Sophie Arnaudie, de Duran et Agnès Chabrillanges, de Tirent-Pontéjac, revenaient, diplôme en main, de l'ultime étape de leur pèlerinage à Compostelle.

Pour ces six Gersoises, tout a commencé en 2013, sur une idée de Lilianne Siegler : « J’habite à Montégut, et je voyais passer tous ces Jacquets ; je me suis dit que moi aussi, j’aimerais le faire ce Chemin. J’ai demandé à ma voisine, puis à mon amie Hélène, puis à ma belle-sœur. C’est comme ça qu’on a formé le groupe. Elles ne se connaissaient pas entre elles au départ ». Et c’est ainsi, que le 30 mai 2013, au rythme tranquille (travail oblige) d’une semaine de marche par an, avec une moyenne de 25 km par jour, ces Dames ont rallié Auch à la capitale de la Galice.

En 2013, pour leur première semaine de marche, elles ont rejoint Maubourguet. En 2014, nos marcheuses ont traversé le Béarn pour atteindre le col du Somport. En 2015, les pèlerines ont entamé la partie espagnole, pour finir ce week-end leur aventure sur les lieux où reposent les restes de l’apôtre Saint-Jacques le Majeur.

Six semaines de marche ont forgé des amitiés nouvelles. Des émotions partagées entre elles. Des rencontres aussi. Comme cet homme, rencontré en 2013, au départ d’Auch, qui partait en pèlerinage à Lourdes. Ils ont fait un bout de chemin ensemble. Et au moment de se séparer, le pèlerin de leur dire d’un ton reconnaissant et sincère : « Je suis content d’avoir suivi les six Dames Étoiles ». D’où le nom adopté par les Gersoises : les six Dames Étoiles de Compostelle. Autre rencontre, et celle-là à leur arrivée, un Jacquet prénommé Pascal, qui venait de Troyes, a été rejoint par sa compagne rencontrée deux ans plus tôt, pour faire les cinq derniers kilomètres main dans la main, et pour la demander en mariage à l’arrivée à Compostelle.

Une arrivée à Compostelle qui a faillit être gâchée pour Lilianne. Prise d’un malaise de fatigue au départ de la dernière semaine de marche, elle a dû laisser partir ses amies en avant, pour les rejoindre en cours de route le lendemain accompagnée de Marie-Christine restée avec elle. Mais tout est bien qui finit bien. Les maris sont heureux de retrouver leur compagne respective. Lilianne, Joëlle, Hélène, Marie-Christine, Sophie et Agnès vont avoir de quoi raconter. Des images et des souvenirs immarcescibles sont gravés à jamais dans leur esprit.

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