L’association intervient sur les six cantons de Marciac, Miélan, Mirande, Montesquiou, Masseube et Saramon, plus les communes de Labarthe, Meilhan et Seissan.
La présidente Christiane Magnat, avec Muriel Mailles et Jean Louis Peña, a présenté le rapport d’activité. L’activité a un peu baissé en 2018. Les salariés potentiels bénéficiaires de minima sociaux sont pénalisés financièrement dès qu’ils réalisent quelques heures de travail. On note une reprise de l’offre d’emploi en agriculture car les conséquences de la grippe aviaire s’estompent.
Les faits marquants de l’exercice, outre le changement de locaux sur Marciac, sont l’obtention du marché d’insertion de remplacement d’agents de collectivité dans les collèges et l’accompagnement soutenu des bénéficiaires dans leurs multiples démarches administratives.
Des actions de formation ont bénéficié aux salariés permanents et aux salariés en insertion. Des actions de développement ont permis une large diffusion d’information.
En résumé, quelques chiffres soulignent l’importance de l’association d’insertion : 112 salariés aidés ; 16.549 heures de travail réalisées soit 10 équivalents temps plein ; 284.046 € de salaires versés ; 30 salariés en sortie durable (CDD de plus de 6 mois ou CDI) ; 12 salariés en sortie de transition (CDD, intérim, contrats aidés) ; 9 salariés en sortie positive (formation, embauche en structure aidée).
Sandrine Thurios, expert-comptable, et Patrick Leroux, trésorier, ont présenté le rapport financier. Il fait apparaître un fonds de roulement suffisant pour couvrir les besoins de trésorerie. Mais les structures d’insertion bénéficient de moins en moins de subventions et doivent faire preuve de vigilance pour perdurer.
Le renouvellement du conseil d’administration a été marqué par le retrait du doyen Jean Peffau qui, après de très nombreuses années dévouées à l’association, laisse son siège à Eliane Simon.
Photo principale : Muriel Mailles, Jean Louis Peña, Sandrine Thurios, Patrick Leroux, Christiane Magnat.