Photo : Marc Le Saux
L’ARS confirme la rupture de l’égalité territoriale au nom de principes comptables.
Une urgence vitale chaque 1,8 jour ne justifierait pas, à ses yeux, une veille sanitaire permanente. Le service des urgences du CH de Condom ne traiterait que de la bobologie.
Avec la disparition du service des urgences, Condom deviendrait un service de soins non programmés.
Ce serait donc un médecin généraliste volontaire de garde qui serait chargé de se déplacer pour évaluer, sur le lieu de l’appel, la nature de l’urgence. Il ferait alors, si nécessaire, appel au service d’urgence disponible… La perte de temps serait vitale.
Comme ils l’ont fait il y a quelques jours, nous appelons la population et ses élus à manifester leur opposition à ce choix désastreux, dangereux, irresponsable et à se tenir prêt à le dire au représentant de l’ARS, lors de sa venue prochaine, à Condom.
Le président du comité gersois pour le développement et la défense du service public de santé.
Claude Chouteau