Urgences condomoises : assez de silences complices

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Photo: Marc Le Saux

Depuis la fermeture du SMUR de Condom la nuit, combien «  d’événements indésirables », combien de « pertes de chance » se sont produits ! Combien de vies mutilées, sacrifiées ? Combien en faudra-t-il encore ? Que pèsent ces vies dans la balance comptable ?

Qui va avoir le courage de rendre public ces chiffres ?

L’ARS prétexte une nouvelle rencontre pour étudier la situation. L’ARS se moque de la population, des élus, des soignants. L’ARS n’a qu’un objectif : appliquer le plan d’économie de 1,2 milliard voulu par le Président de la République, sur la masse salariale hospitalière.

Il est faux d’affirmer que la situation des urgences de Condom est due à une difficulté d’embauche de médecins. La solution pour Condom est connue. Depuis dix huit mois que l’ARS tergiverse, tout le monde sait qu’en donnant à Condom une autonomie de gestion, le SMUR peut fonctionner 24h/24 et 7j/7. Il n’y à qu’une seule condition à cela : que l’ARS finance ce fonctionnement.

Aujourd’hui, sans SMUR de nuit, les urgences condomoises accueillent plus de 8000 patients par an. C’était justement le seuil, fixé, imposé par ...l’ARS  pour justifier un SMUR.

L’ARS doit appliquer sa propre règle. Le SMUR de Condom doit rouvrir 24h/24 et 7j/7 sans délai.

Communiqué de presse adressé par le président du comité gersois pour le développement et la défense du service public de santé, Claude Chouteau.

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