Près de 200 personnes ont participé au Grand débat national

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Il fut surtout question de la santé, de l'Éducation nationale et du pouvoir d'achat

Photo (Marc Le Saux) : Une salle bien remplie.

« Je vous remercie de cet effort citoyen en venant participer au grand débat national décidé par le gouvernement et à la demande du président de la République qui  nous a demandé de l’organiser. Un compte rendu sera adressé à Madame la préfète du Gers et transmis ensuite à la commission nationale. Je vous demande de rester dans les thèmes proposés, la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté », exposait le maire, Gérard Dubrac, juste avant de donner le coup d’envoi de la soirée.

Ce sont environ 200 personnes qui ont participé, mercredi 21 février, à cette réunion publique où n’assistait aucun parlementaire gersois. Les prises de paroles au nombre de 25 n’ont pas amenées des déclarations enflammées, mais plutôt mesurées, lesquelles ont permis une écoute attentive de l’intervenant.

Parmi les interventions à noter celle d’un parent d’élèves du collège Saint-Exupéry qui s’insurge contre la fermeture d’une classe de cinquième, alors que le nombre d’élèves passera de 117 à 123 enfants, soit 31 élèves par classes. Mis en cause la dotation globale horaire et la non comptabilisation des élèves en situation de handicap. Concernant les enfants, un intervenant trouve « inacceptable que, sur le Gers, il n’y a plus de juges pour enfants ».

Des inquiétudes sont fortement exprimées concernant le SMUR de Condom qui est fermé la nuit, à partir de 21 heures, alors que Nérac en prend le relais. « Un SMUR qui travaille 12 heures, ça n’existe pas, c’est 24 h sur 24 h, », souligne une personne, et une autre ajoute ensuite « que ce service est en augmentation en nombre d’interventions avec 10.500 passages en 2018. On veut détruire notre hôpital ».

Bien d’autres points ont été abordés sur le pouvoir d’achat, l’augmentation des salaires et des retraites, les salaires des élus, le SMIC, les services publics, la transition écologique, la fiscalité où un intervenant émet « l’idée que la CSG devrait être déductible de l’impôt sur le revenu » ou encore que « pour renflouer les caisses de l’Etat, il suffit de taxer les transactions financières » …

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