Christian Peyret, maire de Nogaro, se réjouit de pouvoir rassembler les Nogaroliens pour ses vœux 2019 dans la convivialité, alors qu’il n’a pu le faire en 2018, pour des raisons de santé. La population de Nogaro augmente : selon l’INSEE, elle est de 2 164 habitants au 1er janvier 2019. Son attractivité est concrétisée par plus de 1 500 emplois.
Le maire énumère donc les réalisations des deux années écoulées et les projets de 2019. Mais, au préalable, il note que 2019 commence comme 2018 a fini : « dans l’inquiétude et la contestation de la part de nos concitoyens ». S’agissant du débat national imminent, il rappelle qu’un cahier de doléances et de propositions est à la disposition des habitants à la mairie.
Il rappelle que 90 % des engagements pris aux élections de 2014 ont été réalisés. En particulier, il n’y a pas eu de hausse des taux des taxes communales.
Où en est l’action Stop camions ?
S’agissant de l’action anti-transit des poids lourds, on attend le résultat de l’étude sur le déclassement de la RD 931 qui arrive « dans quelques semaines ». Ses conclusions seront étudiées par les services du Gers et les mairies des villages concernés. Puis un rapport sera adressé à la ministre des transports qui se prononcera sur ce déclassement. Une fois celui-ci approuvé, les maires concernés prendront le même arrêté d’interdiction de transit sur la RD 931.
Réalisations 2017 et 2018
De nombreux projets se sont concrétisés, parmi lesquels :
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un chemin piétonnier route de Caupenne,
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un terrain multi-sports derrière la salle d’animation,
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un lotissement communal à Montrouge,
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la réfection du stade de rugby,
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la rénovation de la rue de la République (ex-Rue Nationale),
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les travaux en cours au club house du tennis-club,
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la réussite du forum des associations en 2018.
Projets 2019
Des investissements importants sont prévus :
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l’enfouissement des lignes électriques allées Colonel-Parisot et rue d’Artagnan,
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la construction d’un giratoire au carrefour de l’hôpital,
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la rénovation dudit hôpital,
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l’arrivée d’un cabinet de radiologie et d’un centre de dialyse,
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l'extension de la salle d'animation,
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la restauration du portail nord et du cloître de l’église.
À l’honneur
On a fêté les 40 ans de présidence de l’aéro-club de Dédé Malibos ; en juin, ce sera les 60 ans de la Corne d’or et les 40 ans du Centre social et culturel le Clan. Sans ; en 2019, les 100 ans du club de rugby, l’AAN.
Christian Peyret met à l’honneur les sapeurs-pompiers, comme chaque année. Il les remercie de veiller sur notre sécurité : en 2018, ils ont fait 550 interventions, nombre en hausse.
À l’honneur également : l’équipe de cuisine de la cantine scolaire (labellisée Ecocert niveau III) avec Hugo Dereymez qui fait des repas bio à 70 %, dont il ne reste que 35 g de déchets par enfant, contre 170 en moyenne nationale. C’est une équipe qui a le plus haut classement de tout le Gers.
Enfin, il n’oublie pas de remercier les nombreuses associations qui font vivre la ville.
De la compétence de la communauté de communes (CC)
Des actions intéressent aussi les Nogaroliens :
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la CC se prononcera bientôt sur la construction du bassin nordique à Nogaro,
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le PIG – Programme d’intérêt général de réhabilitation de logements se poursuit,
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la fibre optique est en cours de déploiement,
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une étude juge nécessaire de construire 26 logements pour les jeunes à Nogaro.
Conclusion
Le maire exhorte les Nogaroliens à être fiers de leur ville et de ses atouts originaux : le circuit, les arènes de la Corne d’or, le rugby, le tennis, l’aéro-club, la randonnée, le cyclotourisme, les sports de combat etc. Et de toutes les associations qui maintiennent une solidarité qui s’exprime, par exemple, par le repas de Noël des isolés.
Intervention d’Élisabeth Dupuy-Mitterrand
La présidente de la communauté de communes remarque que l’ambiance politique est particulière. Et elle prend argument des réalisations énumérées par le maire de Nogaro pour souligner que la volonté des élus est intacte de défendre les territoires ruraux. Les femmes et les hommes de ces territoires veulent être écoutés.
« Les transitions agricoles, écologiques, économiques et énergétiques doivent permettre d’investir pour l’avenir sans pénaliser nos concitoyens ». Elle enfonce le clou : « la société française ne peut pas se passer ni des qualités, ni des vertus, ni du potentiel de la ruralité ». Pourtant, « la pensée dominante reste urbaine ».
Elle conclut : « Ayons l’audace (…) de croire (…) que nous pouvons restaurer un sens de la communauté, au sein d’une nation déchirée ». Le peuple digne d’être admiré est celui qui réalise ses aspirations dans la discipline et la paix. Attention, car la démocratie est fragile. Et dans notre devise républicaine, c’est le mot « fraternité » qu’il faut mettre en premier.
N.B. - Après ces interventions, Maryse Martinot, adjointe au maire, proclame les résultats du concours de fleurissement (à voir dans un prochain article).