Christopher Soccio semble être un élément difficile à contrôler, si l'on en croit les dernières dispositions prises à son encontre, au sein du mouvement gersois dont il fut l'un des tous premiers partisans sur le Gers.
Un mouvement qui avait d'ailleurs enregistré quelques hésitations quant à la distribution des fonctions au sein de la représentation locale. On se souvient de Sylvie Theye, première coordinatrice écartée quatre mois après les élections présidentielles. Egalement de la nomination déjà discutée de Christopher Soccio pour la course à la députation et l'arrivée surprise de Jean René Cazeneuve, alors que d'autres candidats étaient déjà bien en piste.
Des hésitations et des défections de partis proches ont ouvert un boulevard à l'actuelle députée Gisèle Biémouret, qui a retrouvé pour la troisième fois son fauteuil au sein de l'hémicycle national.
Cette fois, c'est autour de la RN 124 que le désordre s'est fait jour lorsque Christopher Soccio a évoqué la création du collectif « Ensemble pour la RN 124 ». Enième collectif annoncé de tous les bords politiques sans pour autant que le projet n'avance plus vite. Ceci entre parenthèse.
Son récent contact avec les Gilets Jaunes au rond-point des Justes aura été la goutte qui a fait déborder le vase. Quoiqu'il en soit, la commission lui enjoint également « de se garder de toute initiative personnelle pouvant troubler la vie publique et politique locale du Gers".
La nomination probable de Stanislas Guerini à la tête de LREM aujourd'hui en remplacement de Christophe Castaner aura-t-elle une influence sur l'organisation gersoise qui, comme dans bien des départements, a du mal à trouver son ancrage et à s'installer au cœur de la vie politique locale ? Affaire à suivre.