Dimanche 11 novembre à midi, le dispositif pour la commémoration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 est formé sur la place de l’église. Face au monument aux morts, en tournant le dos à l’église, de gauche à droite au premier rang, ont pris place les anciens combattants, le Conseil municipal, les gendarmes, les sapeurs-pompiers et une partie du public. Le reste du public est en arrière-plan. Sur le côté droit, c’est l’Harmonie municipale. Sur le côté gauche, les porte-drapeaux et les enfants de l’école primaire.
Remise de médailles
La cérémonie commence par un dépôt de gerbes par le maire, Christian Peyret, et Gérard Bragagnolo, responsable des anciens combattants. Puis Christian Peyret, aidé de Gérard Bragagnolo, épingle la commémorative d’Algérie sur la poitrine de Roland Carrère et le titre de reconnaissance de la nation sur celles d’André Cantau et René Bottacin.
Le maire prend alors la parole pour retracer les horreurs et les ravages de la Grande Guerre. Puis - nouveauté cette année - les enfants viennent au micro faire l’appel des morts. Ils lisent aussi des poèmes inspirés par les malheurs apportés par « la der des ders ». Ensuite, ils vont déposer des coquelicots enveloppés d’un voile de plastique au pied du monument aux morts.
Enfin, regroupés, les enfants chantent, leurs voix frêles soutenues par Thierry Duffau à la trompette et Noémie Van Aerschodt à la clarinette.
À l’issue de la cérémonie, le pot traditionnel est offert par la municipalité en l’honneur des médaillés.