Rapprochement Armée-Nation à Gondrin

0 Le poste d'appui aérien 1bis 081118.jpg

Visite au Centre de formation à l’appui aérien

Le 8 novembre, le camp du Centre de formation à l’appui aérien implanté à la sortie nord de Gondrin reçoit d’abord les écoliers des classes du CP et du CE1-CE2 de Gondrin avec leurs enseignantes Céline Lussagnet et Delphine Fernandes. Puis le directeur de cabinet de la préfète du Gers, Benoît Courtiaud, (représentant la préfète) et la sous-préfète de Condom, Isabelle Sendrané. D’autres autorités sont présentes, comme le lieutenant-colonel Flourette, délégué militaire départemental.

Des notions sur les Trois Armées

Les écoliers sont répartis en deux ateliers. Deux sous-officiers de l’Armée de l’Air leur expliquent gentiment qu’il y a trois Armées, que les soldats dans les bateaux s’appellent des marins, que les aviateurs ont des oiseaux sur les épaules, que tout ce monde là parle anglais etc. Les matériels sous leurs yeux – miroirs à viseur, postes radio - permettent de faire « coucou » aux avions et aux hélicoptères. Les jumelles permettent de voir « les méchants ». Et, regarder dans les jumelles, c’est un must ! Les enfants voient aussi le terrain tel que vu d’avion sur des écrans d’ordinateur. Et le sac à dos réglementaire les intéresse aussi : il est « super » avec son GPS et il peut être équipé de plaques pare-balles.

La communication interarmées

À leur arrivée, les autorités sont accueillies par le commandant « Aurore », patron des opérations, et par son adjoint le commandant « Julien » venus de la base de Nancy-Onchey. La journée en cours est une partie intégrante d’un stage de huit semaines d’apprentissage à l’appui aérien qui accueille une trentaine d’officiers des Armées de Terre et de l’Air de France et d’Allemagne. Plusieurs stages ont lieu chaque année. Ils forment des officiers capables de faire tirer les aéronefs sur des cibles.

Le stage

Les stagiaires apprennent le langage des autres Armées, car le langage réglementaire des pilotes n’est pas, par exemple, celui des terriens et réciproquement. Ils apprennent surtout à guider les chasseurs et les hélicoptères en mission d’appui feu sur leur cible. Pour ce faire, ils ont sous les yeux un écran qui reproduit celui sur lequel le pilote voit le terrain et la radio. L’officier d’appui aérien et le pilote se comprennent donc instantanément, et cette vitesse est essentielle, car ils n’ont que quelques secondes pour se comprendre : les chasseurs volent sur la zone d’appui feu à plus de 430 nœuds, c’est-à-dire à plus de 800 km/h.

Rétrospective...

Heureusement, c’est plus facile et plus sûr que cela se faisait il y a 50 ans, en décrivant à vue la cible et l’approche de la cible au pilote à la radio. À noter que c’est un Mirage 2000 qui vient sur zone, comme lors des exercices, il y a 50 ans…

La séquence montrée aux visiteurs est celle de l’arrivée et de l’atterrissage d’un hélicoptère Gazelle, opération sécurisée par un Mirage 2000 qui fait quelques tours au-dessus de la zone.

L’opération s’est bien déroulée.

N.B. - Les visages des militaires sont floutés par mesure de sécurité.

2 Vue du camp à Gondrin 1bis 081118.jpg
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3 Officiers stagiaires au travail dans leur tente 1bis 081118.jpg
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4bis Explications aux enfants 1bis 081118.jpg
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5 Explications aux enfants 1bis 081118.jpg
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6 Les jumelles 1bis 081118.jpg
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7 Le sac à dos 1bis 081118.jpg
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9 Poste d'appui aérien avec les autorités 1bis 081118.jpg
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10 Hélicoptère en approche 1bis 081118.jpg
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10bis Hélicoptère en approche 1bis 081118.jpg
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11bis Passage d'un Mirage 2000 1bis 081118.jpg
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