L’assemblée générale de la junior-association Un Livre dans la poche s’est réunie vendredi 28 septembre (1). Cette association organise, avec le professeur Éric Busson, Les Rencontres littéraires de Nogaro. Au cours de celles-ci ont lieu des discussions publiques avec les écrivains et la remise du Prix Jeune mousquetaire à un romancier pour son premier ouvrage. Cette année, le président du jury est Bernard Thomasson. C’est lui qui remettra le 14e Prix de 1 000 euros offert par la commune de Nogaro au printemps 2019.
Bernard Thomasson est rédacteur-en-chef adjoint à France-Info et a déjà écrit plusieurs romans (2). Il sera présent le mardi 20 novembre à 18 heures à la mairie de Nogaro pour le lancement des Rencontres littéraires.
Nouveau bureau
Un Livre dans la poche incorpore chaque année de nouveaux lycéens, puisque les élèves de terminale de l’année précédente ont quitté le lycée bac en poche.
Le nouveau bureau est constitué de trois personnes : Zoé d’Aquino (présidente), Audrey Potterie (vice-présidente) et Patrick Ramos Pinto (trésorier). Noter que Zoé d’Aquino était vice-présidente l’année dernière et que le bureau pourra s’agrandir.
Des comptes fragiles
Les dépenses se sont élevées à 12 356,54 euros, alors que les ressources n’ont atteint que 10 048,00 euros. D’où un déficit de 2 308,54 euros, couvert – pour l’instant - par les réserves. Ces comptes ne comprennent pas les fonds engagés par les lycées de Condom, de Mirande et de Vic-Bigorre qui coopèrent aux Rencontres littéraires et à la désignation du gagnant du Prix.
Cri d’alarme
L’association lance un cri d’alarme, car le déficit est dû au fait que la nouvelle Région Occitanie a coupé toute subvention. Sous prétexte qu’elle aide déjà des rencontres de lycéens avec un artiste à Montpellier et à Toulouse. Cette aide à Montpellier date du temps de la Région Languedoc-Roussillon.
Certes, il y a des sponsors (3), mais le budget reste fragile et Éric Busson espère en accueillir d’autres.
Il explique qu’il n’est pas question d’agrandir les Rencontres littéraires : elles ont trouvé leur format idéal pour Nogaro. S’il faut des fonds, c’est pour défrayer les cinq romanciers de l’année, les cinq de l’année précédente et le président du jury de leurs interventions, de leur hébergement et de leur déplacement.
On n’ose pas penser que la Région puisse se désintéresser d’un événement qui permet des contacts directs extrêmement appréciés des deux parties, lycéens et écrivains et renforce l’attractivité du territoire. Il n’est besoin que de consulter les insertions effectuées dans le livre d’or par les romanciers (http://www.prixjeunemousquetaire.fr/spip.php?rubrique8) pour le constater.
Le projet Pages et plumes de Gascogne
La junior-association et Éric Busson souhaitent organiser des ateliers d’écriture dans des lycées et des collèges de la Région. Ceux-ci seraient animés par un écrivain. Le dossier du projet a été déposé à la Région et l’on attend la réponse en octobre.
(1) En présence de Sophie Mazo, proviseure adjointe, Gilles Garet, représentant la Communauté de communes et Maryse Martinot, adjointe au maire de Nogaro. (2) Voir le site du Prix (http://www.prixjeunemousquetaire.fr/). (3) La Société française des auteurs de l’écrit (3 000 euros), la commune de Nogaro (1 870 euros), la Bibliothèque de prêt 32 (1 008 euros), la Communauté de communes du Bas-Armagnac (1 000 euros), Groupama (1 000 euros), la MSA (1 000 euros), le Conseil départemental (500 euros) et la MGEN (500 euros). Alors que les adhésions des lycéens rapportent 130 euros et la commune de Lanne-Soubiran a donné 40 euros.