Journées napoléoniennes

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Une très belle manifestation

Les journées napoléoniennes à Vic Bigorre

Ce week-end se déroulait à Vic-en-Bigorre, les troisièmes journées « napoléoniennes » , un rendez vous annuel pour commémorer le passage en 1814 de l’Armée des Pyrénées et plus particulièrement la bataille du 19 mars 1814 au bois de Marmajou entre Maubourguet et Vic en Bigorre.   Deux journées de reconstitution historique proposées par l'Association culturelle historique de Miélan, et  l'état-major général de la garde et des armées napoléoniennes de Vic-Bigorre. 

Ouverture en musique et quelle musique ! quelles chorales ! un public enthousiasme pour le concert du vendredi soir; Le ton était donné. Samedi et dimanche plusieurs défilés, plusieurs rendez vous symboliques avec la présence de plusieurs dizaines de personnes en costume d'époque ont ravi les curieux comme les connaisseurs et ils sont nombreux, passionnés par le fait Napoléonnien.  Une époque il est vrai qui a marqué la France mais aussi l'Europe entière. 

 

Un peu d’histoire,

Le passage de l'armée des Pyrénées en 1814 et les batailles sur le site du Marmajou mirent en présence trois régiments du général Darricau et cinq régiments du général Darmagnac affrontant la colonne anglaise de Picton, où a pris place Wellington, qui vient de Madiran et s'avance vers Maubourguet.  Ce jour-là, il y aura trois combats. Le premier, que l'on peut qualifier de violente embuscade, a lieu à l'entrée de Maubourguet, au pont de l'Echez. Le deuxième se déroule en lisière du bois de Marmajou  Le troisième choc de la journée, le combat de Vic-en-Bigorre, est d'une extrême violence. La 1ère division du Landais Darricau avec plus de 1800 hommes est en première ligne. La 2e division du Toulousain Darmagnac se situe en arrière de ville avec plus de 2000 hommes.  Cet engagement armé, permis au maréchal Soult de continuer la retraite vers Toulouse. 

Et demain

Deux siècles plus tard de nombreuses associations assurent toujours des représentations mémoriales. De l'épopée napoléonienne, on retient les grognards, les maréchaux, les faits d'armes sur les champs de bataille et aussi quelques figures féminines : Marie-louise d'Autriche ou Joséphine de Beauharnais, derrière les images des légères robes Empire, des images de femmes en uniforme dans les troupes, souvent avec leurs hommes soldats ; cantinières, blanchisseuses etc.

Martine Crézut présidente de l'association miélanaise a lancé en 2009 la première reconstitution historique à Miélan, commune gersoise qui a aussi des liens très étroits avec cette époque. C''est a cette occasion qu'elle a rencontré le président de l' état-major général de la garde et des armées napoléoniennes, association Belge qui souhait créer dans la région un centre culturel dédié.  Après plusieurs contacts avec des municipalités gersoises, c'est finalement avec la commune de Vic Bigorre qu'un partenariat s'est installé. Dans peu de temps un centre culturel y sera inauguré dont le fond a été alimenté par des dons venus de Belgique, objets, livres, tableaux. 

Le succès de cette neuvième édition des journées napoléoniennes ne peut que conforter les parties prenantes dans leur choix. D'autres projets mûrissent et déjà les organisateurs se projettent sur 2019.   

 

 

 

 

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