Dimanche matin le siège des "Amis du Lartet" retrouvait vie après la trêve hivernale. Les amis avaient inscrit une Tertulia au menu , elle portait sur la morphologie du toro de combat.
Pour l'animer le chroniqueur taurin Daquois Hervé Touya était entouré du vétérinaire Plaisantin Alain Duport et de l'ancien matador Stéphane Méca.
Après le café de bienvenue la présidente Josiane Capin invitait les amis venus de partout en nombre à s'installer dans la grange superbement aménagée, décorée pour l'occasion.
Hervé Touya lançait les débats, invitait sans tarder Alain Duport à commenter les images sur grand écran du squelette et des organes vitaux de l'animal.
Par rapport au combat livré avec l'homme il situait les points névralgiques ou le toro doit être piqué bandérillé ou doit rentrer l'épée emplacement réduit nommé la croix qui n'est bien ouverte que quand les pattes avant de l'animal sont au même niveau, une épée plantée la avec un angle de 45° atteint alors l'aorte thoracique ou la veine cave, la mort est alors rapide.
Si elle tarde le descabello s'impose au toréro dans un petit emplacement ( 2 à 3 centimètres ) situé à la jonction des oreilles quand la tête est basse.
Stéphane Méca sollicité à son tour parlait de son long vécu avec les toros, malgré les cornes larges de certains il s’inquiétait plus des cornes courtes car plus précises, plus difficiles des toros et surtout de leurs yeux. Même si c'est la corne qui blesse qui tue parfois c'est parce que l'oeuil a vu. Lors d'une erreur minime avec la muletta qui n'est plus vue par l'oeuil contraire , l'intérieur voit et attrape l'homme.
Il dit combien la distance avec l'animal est importante qu'il vaut mieux être près que loin, le toro a une vision latérale, ne voit pas celui qui est devant lui placé entre les cornes. Les choix de l'estocade, volapié , encuentro ou récibir dépend du comportement du toro durant la lidia, de l'inspiration du moment, mais demeure l'instant de vérité ou le toréro s'offre au toro.
De nombreux applaudissement ont salué la prestation des trois intervenants, suivait l'apéritif et un repas sur le même thème : une tête de veau.
