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Finies les joutes verbales entre opposition et majorité à l’assemblée départementale, c’est ce que nous avons pu constater ce vendredi 23 mars lors du vote du budget primitif. Michel Gabas en donne son point de vue en déclarant : « À un moment donné il faut se serrer les rangs, je souffre du syndrome de Stockholm ». Ce qui justifiera que les opposants emboitent le pas de la majorité et donc un budget voté à l’unanimité.
Un budget que le président Philippe Martin qualifie « d’offensif, d’investissement et sans augmentation de fiscalité ». Il s’élève à 279,3 millions d’euros dont 32 millions d’euros sont affectés aux investissements, en hausse de 7% par rapport à 2017. Parmi ceux-ci, 7,8 millions d’euros iront financer des travaux dans les collèges (1), 12 millions d’euros sur le réseau routier, 1,9 millions d’euros dans le domaine de l’hydraulique, 1,16 millions d’euros pour le déploiement du très haut débit et 1,3 millions d’euros de crédits de paiement pour les contrats de développement conclu avec les EPCI ou pour la dotation de développement rural (DDR) destinée aux petites communes.
« Et conformément à l’annonce que j’avais faite lors de la présentation du projet « Réinventer », rappelle Philippe Martin, 1 million d’euros sera fléché vers un budget participatif qui sera la nouveauté du budget 2018 ». Une initiative dont se réjoui le président du Conseil Départemental en raison de son succès. Ce dernier souligne l’excellente initiative de la CCI sur le premier projet de tiers lieu qui sera dédié à l’agriculture « optimiste ». Il n’oubliera pas la « Fondation Gers demain » destinée à favoriser les jeunes créateurs d’entreprises gersois en leur apportant les financements nécessaires au démarrage de leurs projets.
Quant aux dépenses sociales celles-ci sont en hausse et atteindront en 2018 la somme de 133,5 millions d’euros. Philippe Martin de souligner que « le différentiel entre les allocations que nous versons et les compensations que nous percevons de la part de l’État se creuse « Pour 60,5 millions d’euros d’allocations individuelles de solidarité seront versés pour seulement 24,1 millions d’euros de compensation par l’État ». Toujours dans le domaine du social et en particulier sur la mobilisation des personnels des EHPAD pour de meilleures conditions de travail, Philippe Martin conclura « Quand un gouvernement sait trouver 5 milliards d’euros pour supprimer l’ISF, comment ne pas être choqué qu’il ne puisse mobiliser les financements nécessaires pour assurer une fin de vie digne à nos aînés ». Le Département affecte 15 millions d'euros pour l'Aide sociale en maison de retraite pour la prise en charge des frais d'hébergement des personnes âgées les plus démunies.
A noter que 100 000 euros sont affectés aux 25 écoles de musiques, 49 000 euros à Arbres et paysages qui est la contrepartie de la plantation de 25 km de haies champêtres dans le département chaque année et une augmentation de 530 000 euros au budget de fonctionnement du SDIS qui est de 8 millions d’euros.
