Il faudra attendre le 15 février pour connaître le sort réservé à la nouvelle carte scolaire 2018.
Hier, lors de la tenue du Comité Technique Spécial Départemental, les syndicats enseignants se sont opposés à l’unanimité au projet présenté par Guylène Esnault, la Directrice académique du Gers, qui prévoit la suppression de deux postes pour la prochaine rentrée.
L'an passé, l'Académie bénéficiait de 136 postes, ce nombre sera réduit à 89 en 2018. Cette baisse signifie une perte de 10 postes en Aveyron, 17 dans le Lot et 2 dans le Gers.
Si certaines fermetures de postes et d’école se font dans le cadre du suivi du protocole, d’autres n’en font pas partie, et provoquent l’exaspération des enseignants, et des citoyens.
C’est le cas par exemple à Montestruc, où les parents d’élèves ont manifesté contre le projet de fermeture d’une classe, mais également à Masseube (élémentaire), Lombez (primaire), ou encore Aignan, Castera-Verduzan, Manciet qui voient également un poste disparaître.
En ce qui concerne les écoles, celle de Tasque ferme, les élèves devront rejoindre Plaisance.
Côté RPI, les écoles de Céran, Mas d’Auvignon et Lahitte ferment également, les deux postes de Ju-Belloc et Préchac sont transférés à Plaisance.
Trois postes seront créés à Ségoufielle, l’Isle-Jourdain et Nogaro, grâce à une hausse de sa démographie.
Une carte scolaire qui s’apparente à un véritable casse-tête pour les enseignants, les élèves et leurs parents, qui viendra fragiliser un peu plus un secteur déjà en souffrance.