Le 8 décembre, devant une quarantaine de personnes, toutes actrices de l’écofête, Alain Marin, maire de Perchède, ainsi que Bernard Pierre (membre de l’organisation), ont donné des informations sur l’écofête 2017 (consacrée à l’élevage) et répondu aux questions. Pour que le déroulement de la manifestation 2018 puisse être amélioré. L’écofête 2018 aura lieu le dimanche 1er juillet et aura pour thème : les nouvelles technologies. Christian Peyret, maire de Nogaro, représentait la communauté de communes.
Un accueil a été mis en place
Bernard Pierre annonce que 4 jeunes ont été chargés de poser des questions aux visiteurs et de remplir des fiches, qui se révèlent instructives. C’est d’abord utile pour compter les visiteurs, puisque l’entrée est gratuite (seuls les repas sont payants, mais on peut apporter ses provisions). 472 fiches représentant 700 personnes ont été remplies. Elles révèlent que toutes les communes du Bas-Armagnac sont représentées, mais en petit nombre (2 ou 3 familles par commune). Sauf Nogaro et Le Houga d’où est venu plus de mondeainsi que de Panjas et Aire-sur-l’Adour.
Les raisons de venir à l’écofête
Il y a deux motifs invoqués : l’écofête est considérée comme une fête familiale, « saine » et « nature » qui privilégie les paysages : « c’est rassurant ». Ensuite, les visiteurs sont ravis « d’apprendre quelque chose ». Bernard Pierre regrette cependant que la génération 15-40 ans soit peu représentée.Alain Marin souligne que « si nous ne sommes pas des économistes », « nous proposons chaque année un thème traité par des gens sérieux, avec un éclairage sérieux ». L’objectif est de s’interroger sur les enjeux pour l’avenir : « l’écofête, ce n’est pa la fête locale de Perchède ».Bernard Pierre renchérit : on n’est pas là pour faire des discours dogmatiques, mais pour faire connaître notre territoire : il y a beaucoup de découvertes à faire qui peuvent y amener une évolution positive.
Budget
Alain Marin explique que, pour faire une écofête, il faut un projet, un financement et des ressources humaines. En 2016, l’écofête a généré 22 010 euros de dépenses et 22 540 de recettes, soit 530 euros de bénéfice (« mais faire du bénéfice n’est pas l’objectif de l’écofête, rappelle Alain Marin »). Le principal soutien reste la communauté de communes qui a versé 6 000 euros, tandis que le département donnait 650 euros et la commune 4 000. Il y a eu 689 repas servis, dont 81 aux invités et 170 aux bénévoles.
Mais l’organisation n’est pas sans risque : s’il pleut, pas de repas payants ! De plus, les dames responsables de la cuisine voudraient des assiettes biodégradables et du renfort. Et les bénévoles qui construisent la fête voudraient qu’il y ait plus de main-d’œuvre bénévole. Car il faut quatre jours de travail : deux jours de préparation, un jour de fête et 1 jour de démontage. À noter que, comme chaque année, beaucoup de matériel (tables, bancs etc.) est prêté par les communes voisines.
Autres interventions
Mathieu Falcou, directeur de l’Office tourisme de Nogaro-en-Armagnac, assure que l’écotourisme est dans l’axe de travail de l’Office et que ce ne sont pas seulement les gens hors du Bas-Armagnac qui sont sa cible, mais aussi les « locaux ». Et il rappelle que l’Office organise une journée nature, avec des moutons, pour nettoyer la voie du vélorail. Vélorail utilisé par 9 500 personnes pendant les 7 derniers mois.
Christian Peyret assure que la communauté de communes est toujours présente pour soutenir l’écofête. Car la valorisation du bio est importante pour son image. Tout cela fait partie des sujets porteurs qui font avancer le territoire. Et elle est attentive à la fermeture récente su seul abattoir ovin du Gers, à Condom.
L’écofête du 1er juillet 2018
Gilles Dréanic présente rapidement les orientations 2018 : s’approprier les nouvelles technologies de communication, s’efforcer de développer l’écofête sans l’agrandir (vu que la main-d’œuvre, bénévole, n’y suffirait pas). Mais surtout se demander, à quoi l’écofête peut servir (à faire réfléchir le public sur les grands problèmes). Pour cela, il faut s’intéresser aux besoins des gens pour qu’ils s’intéressent à l’écofête. Et aussi discuter des enjeux à gagner pour le territoire. En somme : « Vivre au pays dans un monde qui change ».
Il faut donc former une économie locale de proximité, en réseau, et une entraide solidaire, en réseau, qui existe et qu’il faut généraliser. En utilisant les initiatives locales. Et sans oublier rôle de l’étang du Pesqué, patrimoine local. Plus terre-à-terre, Il faut aussi réaménager le site en fonction du ruisseau parce que le public ne le franchit pas.