C’est en fin de soirée de ce lundi 4 septembre que Guylène Esnault, directrice des services départementaux de l’Éducation Nationale dans le Gers, a communiqué sur cette première journée de la rentrée des classes. Laquelle s’est effectuée sans fausse note particulière avec ici et là, comme le souhaitait le Ministre, des ouvertures en musique, ce fut le cas à Villecomtal et Miélan (CLIC ICI).
Premier degré
Quant aux rythmes scolaires, le passage de 4,5 jours à 4 jours d’école, cela n’a pas été un séisme dans le Gers. Sur 25 demandes ce sont 19 écoles qui fonctionneront sur 4 jours. « Les territoires sont conscients que le passage aux quatre jours a des conséquences très diverses qui ne concernent pas seulement l’école », souligne la DASEN. Il s’agit en particulier des transports, des activités complémentaires, de la pause méridienne obligatoire tout comme le sont les activités pédagogiques complémentaires, APC. De ce fait les collectivités et les maires veulent s’accorder une année de réflexion.
La carte scolaire « c’est le top one » estime Guylène Esnault qui n’a pas eu à subir les diverses mobilisations des parents et des élus comme ce le fut l’an dernier. « Un travail approfondi a été mené tout le long de l’année dernière dans le cadre du protocole. Les situations ont été anticipées au maximum », explique-t-elle. Et cette dernière se souligner le dynamisme de certaines collectivités comme celle de Haget qui voit son école maternelle passer de 7 élèves à 21 élèves.
Les collèges
L’évènement important sera l’ouverture à la rentrée 2018 du 22ème collège dans l’Est du département à l’Isle-Jourdain. Par contre de nombreux autres collèges dont les effectifs sont en baisse devront faire preuve d’inventivité pour assurer leur pérennité en s’appuyant sur des projets innovants qui donneront une identité plus marquée à l’établissement comme à Marciac. Quant à la réforme du collège « les enseignants évoquent souvent les effets bénéfiques des enseignements pratiques interdisciplinaires, EPI, », dévoile la DASEN.
Les lycées
Le Gers compte 7 lycées « dont les résultats aux examens restent très satisfaisants. Mais il faut poursuivre nos efforts pour développer davantage l’ambition des élèves tout en veillant à l’adéquation des formations aux besoins du tissu économique du territoire », souhaite Guylène Esnault.