La Ligne Rouge célèbre le printemps avec l’exposition « Primavera »

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Depuis son installation au 25 rue de la République, l’atelier de graphisme La Ligne Rouge, fondé par Nathalie Lacasta, s’est rapidement imposé comme un lieu culturel à part entière.

Samedi 19 avril, le local s’est animé à l’occasion du vernissage de sa deuxième exposition collective : « Primavera ». Un hommage sensible et puissant à la création féminine.

Dans la continuité de sa première exposition inaugurale « Invierno », Nathalie Lacasta poursuit son engagement en faveur des artistes locales en mettant généreusement à disposition les vitrines de son atelier. Cette nouvelle saison artistique donne à voir les œuvres de Dominique M, Élisabeth Dupin-Sjöstedt et Guilaine Chancerel, trois artistes aux univers singuliers, réunies autour d’une même sensibilité à la matière, au corps et à la nature.

Trois femmes, trois regards, trois dialogues avec la matière

Dominique M, artiste peintre, explore les méandres de l’intime à travers des portraits féminins empreints de mystère et des paysages aux teintes apaisantes. Sa peinture oscille entre douceur et intensité, traduisant avec délicatesse la beauté de la féminité :
« Je veux transmettre la beauté de la féminité et la douceur de la nature. »

Élisabeth Dupin-Sjöstedt, sculptrice, façonne l’argile, la faïence ou le grès pour faire émerger des personnages énigmatiques, semblant venus d’un autre temps. Son approche intuitive laisse surgir l’âme à travers les traits modelés :
« Lorsque je travaille un visage, j’attends que quelqu’un apparaisse. Quand cela se produit, l’esprit et la matière se mêlent alors, et tout prend un sens. »

Guilaine Chancerel, elle aussi sculptrice, évoque un rapport presque spirituel à la terre, qu’elle façonne avec patience pour révéler des courbes douces et sensuelles :
« Dans ce dialogue silencieux, naissent des courbes harmonieuses et émouvantes, révélant un corps qui se dévoile avec douceur. »

Une galerie en pleine efflorescence

Lors du vernissage, Nathalie Lacasta a présenté les artistes avec une sincère émotion. Elle a tenu à souligner que l’exposition conserve également quelques pièces emblématiques de la précédente édition : deux sculptures de Christine Alias Rémy, fraîchement récompensée du Grand Prix de la sculpture au Salon SéméART, et l’imposante œuvre de Béatrice Fernando, affectueusement rebaptisée « Le Gardien de la Galerie ».

Enfin, les visiteurs pourront également admirer quelques céramiques de Veronica Newman, dont le travail avait déjà séduit lors d’« Invierno ».

L’exposition « Primavera » est visible jusqu’au 30 juin à La Ligne Rouge, 25 rue de la République.

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