Non ce concours d’épouvantails, ce n’est pas un concours de personnes laides et/ou mal habillées que le Musée du paysan gascon organise le 9 août 2017 ! Mais il s’agit de donner la possibilité aux enfants intéressés (et à leurs mamans) de fabriquer eux-mêmes, en s’amusant, ces mannequins que l’on trouve dans les champs où ils sont censés faire peur aux oiseaux qui s’attaquent aux fruits et aux graines.
Le temps variable a offert de belles éclaircies, mais il a aussi dissuadé plusieurs familles de venir participer à cet atelier facile et amusant en plein air. Pourtant, Marie-Reine Pagnault, présidente de l’association du Musée et plusieurs bénévoles présents avaient prévu un local de repli qui a servi : à chaque averse suivie d’une éclaircie, tout le monde se mettait à l’abri.
Des panneaux, dans ledit local, expliquaient, l’origine de l’épouvantail, les légendes qui l’accompagnent et son déclin à cause des divers répulsifs employés dans l’agriculture moderne. Mais il est remis à l’honneur depuis quelques années.
L’imagination au pouvoir
Le principe de sa construction est très simple : un grand T en bois pour l’ossature, du tissu tout autour que l’on bourre de paille et que l’on attache pour que la paille ne s’en aille pas. Puis on habille le mannequin obtenu avec de vieux vêtements et on le chausse de vieux souliers. Reste le problème de la tête. Certains avaient apporté des masques qu’ils ont fixés en haut du T, d’autres ont sculpté et peint du polystyrène. On a vu également une assiette décorée…Certains lui ajoutent des cheveux (en paille véritable, en fausse paille brillante, en ficelle etc.). On peut voir ci-dessous les diverses étapes de la confection de l’épouvantail « le roi gascon ».
Tous les participants ont reçu une récompense, mais c’est la mariée la gagnante. Voilà une occupation qui a bien plu aux enfants et à leurs mamans, qui ont bien travaillé.