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Vendredi 11 août en matinée les représentants de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs ont été reçus par le secrétaire général de la préfecture, Guy Fitzer. Après environ 1 h 30 d’entretiens, les responsables syndicaux en sortent plus ou moins rassurés sur les deux problèmes cruciaux abordés à savoir les indemnisations liées aux pertes économiques de la crise aviaire et ensuite sur « la gestion calamiteuse de la PAC ».
Le président de la FDSEA, Christian Cardona, met en évidence le retard des paiements des aides concernant la grippe aviaire et « la pénurie dans l’approvisionnement en canetons et poussins qui entraîne quelques mois de non production lesquels ne sont pas pris en compte dans les procédures d’indemnisations ». Une revendication qui s’avère cruciale pour les éleveurs qui « se trouvent face à une trésorerie catastrophique qui peut conduire à la faillite de centaines d’exploitations ».
Quant à la PAC « c’est une situation sans précédent où les agriculteurs découvrent que 853 millions d’euros n’ont pas été budgétés malgré les engagements pris par François Hollande en octobre 2013 », souligne Christian Cardona lequel ajoute « Nous n’acceptons pas que cette erreur budgétaire soit supportée par la profession agricole ».
De son côté le président des JA, Benjamin Constant, qui acquiesce les propos tenus par le président de la FDSEA, estime « que la problématique du manque de suivi des retards du paiement des indemnisations provient de la nonchalance au niveau national car, ajoute t-il, au niveau de l’administration départementale celle-ci fait son travail ».
La colère gronde, elle est contenue mais jusqu’à quand ?
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