Batteur plus créatif ? On ne voit pas. Leon Parker est de cet or dont on fait les plus grands artistes, visant à l’épure sans s’encombrer de faux-semblants. « Jouer ce que j’aime, sans se mentir, sans mentir » : cette forte personnalité qu’on a longtemps vue au côté de Jacky Terrasson respecte obstinément sa profession de foi. Il sera samedi à L’Astrada avec l’un des saxophonistes ténors les plus intéressants de sa génération : Jesse Davis, altiste et arrangeur qui se situe dans la grande lignée du bebop et de ses créateurs, Charlie Parker et Dizzy Gillespie.
Et encore une fois on ne peut être qu'étonné devant cette programmation exceptionnelle.... des qualificatifs auxquels on s'habitue dès que l'on associe Jazz et Marciac
Batteur conceptuel,L eon Parker préfère retrouver les percussions qui vibrent plutôt que d’être un simple batteur. Grand sorcier des sons, il prépare ingénument des arcs-en-ciel pour le jazz. Un personnage hors du commun avec un nouveau quartet très groovy et inattendu...Etonnant puisqu’il se présente avec une cymbale, une seule, une caisse claire, une grosse caisse, mais pas de toms ou un seul, pas de hit-hat, et derrière, sa majesté le roi Leon, personnage hors du commun qui occupe tout l’espace à lui seul.
A ses côtés, on trouvera l’un des saxophonistes ténors les plus intéressants de sa génération, Jesse Davis, un altiste et arrangeur qui se situe dans la grande lignée du bebop et de ses créateurs, Charlie Parker et Dizzy Gillespie. Le reste du combo étant constitué de Fred Nardin au piano, Or Bareket à la contrebasse et de qui vous savez aux fûts.
Avec Leon Parker, ça circule, ça voyage, ça rêve, ça délire. C’est vivant… c'est vibrant , ce le sera encore ce samedi 29 avril, à 21h, à Marciac.