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Ce jeudi 27 avril à 18 heures le Conseil Municipal d’Auch a eu des invités surprise avec la venue des Amis de la Terre et d’EAuch bien commun. Ces derniers, une bonne vingtaine, ne sont pas venus les mains vides mais avec une bonne centaine de bouteilles d’eau plastique. Lesquelles furent éparpillées sur le parquet de la salle des Illustres aux vues de tous les Conseillers Municipaux.
Voilà pour le décor et sa mise en scène pour permettre à Christiane Filhos d’EAuch de demander la parole, ce que lui octroya sans problèmes le maire Franck Montaugé. Et cette dernière de poser la question de savoir pourquoi les auscitains boivent de l’eau en bouteilles et d’en donner la réponse : « Parce que l’eau du robinet n’a pas bon goût, qu’elle a souvent un goût de chlore, parce que dans l’eau du robinet il y a des résidus de pesticides et autres indésirables, parce que ces indésirables, même à des seuils tolérés, peuvent être nocifs à plus ou moins à long terme pour notre santé ». Et d’affirmer dans la foulée « qu’un litre coûte environ 100 fois plus cher que l’eau du robinet » en mettant en avant « que cela a une incidence sur nos conditions de vie de part son coût, son transport, et son recyclage. Donc si on réunit tout cela on la paie trois fois : facture, bouteilles, recyclage ».
Après avoir développé « les principes clefs de voûte des codes de la santé publique et de l’environnement », Christiane Filhos pose la question de savoir « quand sera construite la nouvelle usine de production d’eau potable quand on sait que celle de Saint-Martin à une prolongation jusqu’en avril 2018 ».
De son côté Franck Montaugé répondra qu’il est bien d’accord sur certains points développés par Christiane Filhos. Il mettra en exergue l’avancée du développement de l’agriculture biologique dans le département ce qui permettra une réduction de l’emploi des pesticides, qu’une étude de la qualité de l’eau sera bientôt présentée en Conseil Municipal, que la construction de la nouvelle usine est de la compétence de la Communauté de communes en raison de la loi NOTRe « cela prendra plus de temps ».
Quant au nettoyage de la salle, une nécessité pour que la séance du Conseil Municipal, et après un refus de Christiane Filhos de le faire, c’est Alexis Boudaud qui trouve la solution en s’y collant, il sera suivi par Rui Oliveria-Santos, et quelques adhérents des Amis de la Terre et d’EAuch bien commun.
