Auch : Le Parti communiste du Gers a commémoré le 70ème anniversaire des premières élections de la "Sécu"

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Lundi 24 avril, le Parti communiste du Gers organisait un rassemblement devant la Sécurité sociale à Auch pour commémorer le 70ème anniversaire des premières élections de la Sécu. Il fut rappelé que ce pilier de la solidarité a été mis en place par le ministre communiste Ambroise Croizat et, dans chaque département, par des équipes de bâtisseurs dévoués.

Annabelle Skowronek , Bruno Gabriel et Eric Cadoré insistaient sur les objectifs qui avaient été fixés à la Sécu. Il fallait libérer les travailleurs de l'angoisse de la maladie ou de l'accident, du souci des vieux jours ou de la crainte du chômage, cela grâce à des financements solidaires qui furent imposés au patronat.

 Eric Cadoré rappelait la Sécurité sociale est affaiblie volontairement par le manque de ressources et par les assurances ou les complémentaires de plus en plus agressives, le parti communiste propose de lui donner un nouvel élan, grâce à un système de cotisations plus juste et plus efficace, intégrant notamment tous les revenus financiers. Le PCF défend depuis plusieurs années l’idée d’une Sécurité Sociale à 100%, idée aujourd’hui reprise par des professeurs de renom et par Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle soutenu par le parti communiste français.

 Bruno Gabriel indiquait que près d’un Gersois sur trois a plus de 60 ans, et 13 % ont plus de 75 ans. Il propose la mise en place d’un service public d’accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie, dont l’urgence se fait ressentir face au développement des structures d’accueil, comme certains EHPAD, dont le coût des séjours est insupportable pour des retraités modestes. Il ajoute que ne pas le faire laisserait les familles supporter la prise en charge des «aînés».

 Annabelle Skowronek témoignait que de plus en plus de gens se soignent mal ou ne se soignent plus, notamment du fait du coût de la santé ou de la pénurie de médecins. Il est possible de mettre en place le même système solidaire qu’à la Libération, celui qui a permis un haut niveau de protection sociale pour tous, a renforcé les solidarités entre groupes de revenus et entre classes d’âge, et qui a stoppé le développement des assurances et de leurs primes qui augmentent avec l’âge.

Le rassemblement se terminait par une invitation à porter ces propositions durant la campagne des législatives afin de permettre l’élection de davantage de députés communistes et progressistes qui siègeront à l’Assemblée Nationale.

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