Rendant compte de la réussite des activités de 2016 lors de l »assemblée générale du 4 février 2017, Marie-Reine Pagnault, présidente de l’association du Musée du paysan gascon, y voit un encouragement à s’enthousiasmer pour les projets 2017 :
- créer parmi les animations, des nouveautés qui soient orientées vers les familles (journée de l’épouvantail, ateliers créatifs etc.),
- aménager les toitures pour abriter le public et les collections en cas de mauvais temps et supprimer des cloisons pour permettre de circuler facilement d’un stand à un autre,
- réaménager l’espace agricole et artisanal,
- réaliser des expositions temporaires dans l’espace « jardin », comme la culture des « trois sœurs » (maïs, haricots, potiron) et y planter des herbes aromatiques,
- sécuriser le site en le clôturant entièrement,
- améliorer la promotion du site,
- continuer l’inventaire des collections.
Au sujet ce cet inventaire, Michel Hue, conservateur du patrimoine du Gers, qui était présent, explique que l’inventaire ne sera jamais fini, à cause des dons qui arrivent. Faire l’inventaire est un travail minutieux d’identification des objets (origine, état, utilisation et localisation). Il faut conserver les objets en double ou en triple pour faire facilement des expositions temporaires (et parce qu’il ne serait pas correct de se séparer d’un objet donné, ajoute Marie-Reine Pagnault).
Il faut aussi éviter de donner la priorité à l’inventaire : le musée devrait alors fermer pour une période indéterminée. Actuellement, l’avancement est estimé à environ 60 %.
2016 : année de réflexion
C’est en 2016 que l’on a commencé à réfléchir sur le « Nouveau projet culturel et scientifique du Musée ». Un diagnostic sur l’image du Musée a été fait par Gilles Dréanic à partir de questionnaires distribués aux adhérents, aux visiteurs et aux élus. Les réflexions faites à la suite de la visite du Musée de la culture de la vigne et du vin à Brionès (Espagne), par de nombreux adhérents, a permis de créer une présentation attractive des outils et du travail de la vigne, qui a rencontré le succès.
De belles animations en 2016
Les grands succès de 2016 :
- la chasse aux œufs à Pâques, qui a attiré beaucoup de familles,
- la veillée aux flambeaux du 14 juillet, animée par un sketch des Baladins du Pesquè sur les Cahiers de doléances de la Révolution,
- et surtout, la Journée de la transhumance, qui attiré 1 200 personnes sur le site, où les visiteurs ont pu déjeuner et dîner.
Autres animations marquantes : la vente d’arbres fruitiers par les Pépinières Lapèze (de Mirance) en mars et en novembre et, à Perchède, la participation à l’Écofête du 3 juillet avec l’exposition « La vigne et les hommes, une histoire d’amour ». Les randonnées nocturnes en été, suivies d’un repas champêtre ont toujours le même succès. Sans oublier de nombreuses activités de promotion du Musée et des partenariats.
Et aussi, des travaux importants
Un hangar pour abriter les collections en réserve a été construit par les bénévoles, ainsi que l’espace vignes (cité plus haut), où les outils, nettoyés, ont été placés judicieusement pour être mis en valeur. Un espace fenaison et moisson a été traité de la même manière.
Citons aussi la construction d’un hangar pour les batteuses et l’installation de l’éclairage dans plusieurs espaces.
Des chiffres
Le nombre de visiteurs a augmenté de 29,2 %, soit 1 733 entrées dont 1 647 payantes (pas de prix d’entrée pour la Journée de la transhumance). La présidente regrette pourtant qu’aucun groupe d’écoliers ne soit venu. La majorité des visiteurs viennent de Nouvelle Aquitaine (29,49%) et d’Occitanie (26,73 %). 14 % des visiteurs sont des curistes de Barbotan et Eugénie-les-Bains). La majorité est composée de vacanciers qui parcourent moins de 30 km pour venir.
Les comptes 2016 ont un solde positif de 582 euros contre 2 587 en 2015. Les produits s’élèvent à 37 155 euros, dont 5 199 euros de dons, 2 265 provenant des adhésions et 4 234 de subventions. Les charges s’établissent à 36 583 euros, dont 1 904 euros de charges sociales (grâce aux emplois aidés).
En 2017, les charges sociales prévues seront de 17 160 euros, à cause de la fin de certains emplois aidés et le solde pourrait être négatif, car la clientèle est encore trop fragile. Ce qui encourage l’association à faire mieux connaître le site.
Rappel : pour voir plus distinctement une photo, comme le plan de réaménagement ci-dessous, il suffit de cliquer 2 fois sur l'image.