CONDOM : UN SCANNER A L’HÔPITAL

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LA PROCEDURE EST LANCÉE

Depuis la confirmation en septembre dernier de l’autorisation de mise en service d’un scanner pour le centre hospitalier de Condom, le comité de pilotage a commencé à travailler. Madame LAVERNY, directrice de l’hôpital, a eu la gentillesse de nous consacrer un entretien pour informer nos lecteurs de l’avancée des décisions.

 L’appareil ne fera pas l’objet d’un achat mais d’une location, et c’est, sans aucun doute, la meilleure solution, et ce, pour plusieurs raisons :

  • Le coût de l’opération sera pris sur la section d’exploitation et ne viendra pas grever un budget investissement déjà beaucoup mis à contribution par le nouveau bâtiment Les Cèdres. Les dépenses de maintenance, très élevées sur un scanner ( coût annuel= environ 10% du prix d’acquisition) seront incluses dans le loyer.
  • C’est une centrale d’achat spécialisée dans les  équipements de santé (UGAP, Resah, autres…) qui va se charger du processus, de l’acquisition jusqu’à l’installation. Ces organismes ont, en amont, déjà expertisé, évalué, les différents appareils mis sur le marché par les constructeurs.
  • De fait, pour l’hôpital, pas de cahier des charges à rédiger, et pas d’appel d’offres à lancer, procédure toujours longue et compliquée surtout quand le premier est infructueux. Un gain de temps appréciable qui permet à Madame LAVERNY d’envisager une installation dans le courant du premier quadrimestre 2017.
  •  Et enfin, on peut négocier, dans le cadre du contrat de location, le remplacement de l’appareil après une certaine durée d’utilisation (en principe 5 ou 7 ans).

Bien entendu, les utilisateurs (radiologues, manipulateurs(trices) en électro radiologie, direction) seront étroitement associés au choix. Des visites de sites existants sont programmées et la première très prochainement au Centre Hospitalier de LANNEMEZAN qui a un mode de fonctionnement très proche de celui de CONDOM.

Tout irait donc pour le mieux si CONDOM et le GERS en général n’était pas confronté à un grave problème de démographie médicale auquel la spécialité de radiologue n’échappe pas. Deux radiologues temps partiels s’avéreront vite insuffisants pour une utilisation optimale de l’appareil. Et si Madame LAVERNY rêve secrètement mais sans beaucoup d’espoir d’attirer de nouveaux médecins, elle a quand même un « plan B ». L’établissement est déjà équipé d’un P.A.C.S (Picture.Archiving.Communication.System) et pour les francophones purs et durs Système d’Archivage et de Communication d’Images. Sans rentrer inutilement dans les détails, il s’agit d’un gros serveur informatique capable de stocker et de diffuser en toute sécurité (cryptage et mots de passe) des centaines de milliers d’images. Dès lors, un manipulateur de CONDOM pourra selon un protocole établi prendre en charge un patient au scanner, réaliser l’examen et envoyer les images via Internet au C.H.U de TOULOUSE où un radiologue pourra les consulter, demander éventuellement un complément  d’examen, puis rédiger un compte rendu dans la foulée. Cette télé-imagerie ou télé-radiologie s’inscrit dans le cadre plus général de la télémédecine qui est aujourd’hui la meilleure réponse, en attendant mieux, à la pénurie actuelle qui sévit dans certaines spécialités médicales.

Voilà donc un point que j’espère complet sur la procédure d’acquisition de ce scanner et rendez vous est déjà pris fin décembre, avant les fêtes de fin d’année, avec Madame La Directrice que je remercie encore pour sa disponibilité, pour suivre l’évolution des décisions

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