Aignan – Omnes Orbis et Crescendo en concert

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Des voix magnifiées par la voûte de l’église

Dimanche 23 octobre, le public intéressé par le chant choral et, en particulier les chants sacrés a cappella, est à la fête : il a deux ensembles vocaux pour le prix d’un ! (1). Omnes Orbis, chœur d’hommes dirigé par Jean Nadeau et l’ensemble vocal Crescendo, avec David Gagneur comme chef de chœur. Rien d’étonnant, puisque l’on voit, au cours du concert Jean Nadeau et David Gagneur chanter en duo une petite messe écrite par le premier. De plus, les deux leaders chantent chacun avec l’autre groupe, et à la fin du concert, les deux groupes chantent ensemble.

Grandes lignes du programme

Omnes Orbis déroule un programme de huit morceaux anciens et modernes (2). Les deux dernières pièces sont très différentes et, pour un simple auditeur-spectateur, elles semblent des intrus dans le programme qui précède : « Chansonnette à celle qui reste pucelle », paroles inédites de Georges Brassens, musique de Maxime Le Forestier et « Qu’ès tan lunh », chant traditionnel anglo-saxon sur l’absence, traduit en gascon par Marliangeas avec une musique de Jean Nadeau. Mais ensuite, les deux chefs de chœur font une surprise : ils chantent, hors programme et en duo, une « petite messe » composée par Jean Nadeau, qui a, à juste titre, beaucoup de succès.

Puis c’est Crescendo, chorale de 4 voix mixtes qui chante, lui aussi un répertoire varié, à base de chants sacrés (3). À noter un texte de Thérèse Larré-Noël ( poète qui habitait à Sabazan jusqu’à son décès en 1971) - « La Neyt » - mis en musique par Roland Sousbies, membre de Crescendo qui habite Sabazan. Noter aussi, en final hors programme, « No stars again » de Purcell (XVIIe siècle), chanté en duo par David Gagneur (basse) et Christine Dambeau (soprano), repris ensuite par le chœur : superbe !

Omnes Orbis

Le chœoeur de voix d’’hommes Omnes Orbis est basé à La Bastide-d’’Armagnac (Landes). Une quinzaine de choristes étaient présents à Aignan. La plupart des choristes résident dans les Landes et les autres, dans le Gers. Composé d’’une vingtaine de chanteurs amateurs, répartis en quatre pupitres, le chœur est dirigé par Jean Nadeau, organiste paroissial passionné de musique liturgique depuis 2006. Qui a étudié à la Sorbonne et à Toulouse II la musique sacrée et a reçu le Prix de contrepoint en 1999. Il est professeur de musique des collèges. « Omnes Orbis » signifie de tous horizons.

Crescendo

L’ensemble vocal Crescendo est basé à Riscle. Il a été créé en 2011 par le regroupement de deux chorales. Il comprend environ 25 choristes, dont une dizaine de femmes. Voici comment se voient ses membres (http://crescendodegascogne.com/repertoire.html) :

C'est nous Crescendo de Gascogne,

De Riscle, de Viella et d'ailleurs,

Choristes, chanteurs sans vergogne.

C'est nous Crescendo de Gascogne,

Nouveaux chants et nouvelles trognes,

Tous ensemble et pour le meilleur,

C'est nous Crescendo de Gascogne,

De Riscle, de Viella et d'ailleurs.

 

Nouveau chef, nouveau répertoire,

Voix de bronze et voix de velours,

Nous rénover est notre histoire

Qu'on va chanter aux alentours.

 

Voici Crescendo de Gascogne,

Qui fait fi de tous les tracas.

Non, ne vous mettez pas en rogne !

Voici Crescendo de Gascogne,

Et que personne ne se renfrogne

Des sopran' aux basses nous sommes là,

Nous, Crescendo de Gascogne

Qui, ce soir, chante a cappella.

(1) En réalité, l’entrée était en participation libre. (2) « Dio vi salvi, Regina » ouvre le concert. Ce fut l’hymne national corse de 1735 à 1769. Suivent « O salutaris », paroles de Saint Thomas d’Aquin (XIIIe siècle) mis en musique au XIXe siècle par Lefebure-Wély ; « Missa simplex » de Rob Peters (XXe siècle), musique à la fois traditionnelle et contemporaine ; une berceuse des Asturies d’un auteur anonyme, « Duérmete » ; « Recuerde de alma dormida » de Mudarra (XVIe siècle), qui chante la douleur de perdre son père. (3) « Ave Maria », composé par David Gagneur, « Alta Trinita », d’un anonyme du XVe siècle, « Crux fidelis », chant grégorien de Santos (XXe siècle) ; « Evening Rise », chant des Amérindiens Hopis ; un « Pater Noster » de David Gagneur ; le psaume « Sicut cervus » sur une musique de Palestrina (XVe siècle) ; « Piu non si trovano » de Mozart ; trois morceaux très différents avant le morceau final : « Beati mortui » de Mendelssohn (XIXe siècle), « Thou Knowest Lord » de Purcell (XVIIe siècle) et « Sto mi e milo », chant traditionnel macédonien.

1 La présentatrice 1bis 231016.jpg
1 La présentatrice 1bis 231016.jpg
2 Dans la chapelle au fond de l'église 1bis 231016.jpg
2 Dans la chapelle au fond de l'église 1bis 231016.jpg
3 Omnes Orbis et Jean Nadeau 1bis 231016.jpg
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4 Omnes Orbis 1bis 231016.jpg
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5 Jean Nadeau présente les morceaux 1bis 231016.jpg
5 Jean Nadeau présente les morceaux 1bis 231016.jpg
6 Omnes Orbis depuis la gauche 1bis 231016.jpg
6 Omnes Orbis depuis la gauche 1bis 231016.jpg
7 Soliste Omnes Orbis 1bis 231016.jpg
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8 David Gagneur et Jean Nadeau 1bis 231016.jpg
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9 chanteuses dont Christine Dambeau de Crescendo 1bis 231016.jpg
9 chanteuses dont Christine Dambeau de Crescendo 1bis 231016.jpg
10 David gagneur Crescendo 1bis 231016.jpg
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