Vendredi 11 septembre en début de soirée le lieutenant-colonel, Guy Barthet, a vu toute sa carrière se dérouler en l’espace de deux heures. La raison en est tout simplement l’hommage rendu à cet homme « pragmatique mais visionnaire » qui faisait valoir ses droits à la retraite lors d’une cérémonie où assistaient toutes les personnalités politiques et militaires du département et le représentant de l’Etat, le directeur du cabinet du Préfet.
Après avoir exercé durant 27 ans dans le Val d’Oise, il est nommé en 2006 dans le Gers en tant que directeur adjoint du SDIS, puis en 2010 jusqu’en 2014 il en prendra le commandement.
Parmi ses interventions les plus marquantes à noter ses prises de commandement lors du crash du Concorde à Gonesse en juillet 2000, tout comme à Albertville en 1992 pour les Jeux olympiques, et aussi pour les feux des banlieues en 2005, puis bien sûr dans le Gers lors de la tempête Klaus en janvier 2009. Et parmi les satisfactions gersoises que le lieutenant-colonel Guy Barthet aime souligner c’est « de quitter le Gers sans avoir connu le pire, la perte d’une de nos femmes ou hommes en mission », et de faire remarquer aussi « que dans le Gers ce sont 18% de femmes qui sont pompiers volontaires alors que la moyenne nationale est de 12% ».
Reste aussi que le moment le plus émouvant pour le lieutenant-colonel Guy Barthet a été sa nomination à l’Ordre national de la légion d’honneur, « la distinction la plus haute de notre république », lui rappela celui qui lui remis l’insigne, le colonel Pierre Grenier, ancien directeur du SDIS du Val d’Oise où justement Guy Barthet démarra sa carrière dans les sapeurs-pompiers.