Si le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, est venu à Marciac pour confirmer sa détermination à lutter contre " Les barbares " et souligner les moyens importants et même très importants déployés autour des grandes manifestations festives, ici sur place la chose était évidente.
Des patrouilles du 152e Régiment d'infanterie de Colmar, des gendarmes, des policiers un peu partout disséminés, des CRS venus d'Agen. Des gendarmes, des policiers à pied, à cheval ou en vélo, pas un coin ne reste sans surveillance. Pour contrôler tout ce dispositif, un PC de sécurité ou les opérateurs suivent en temps réel tous les mouvements via les nombreuses caméras implantées sur site. A cela il faut ajouter le propre service du festival, professionnels, comme bénévoles placés à chaque accès de la bastide.
Bernard Cazenave après s’être entretenu avec les responsables de la sécurité en mairie s’est rendu au grand chapiteau, au PC de surveillance puis dans les jardins de la Strada d’ou Jean Louis Guilhaumon devait lancer officiellement ce 39em festival de Jazz In Marciac.
De la tribune le ministre a rappelé haut et fort les valeurs de la République et de la France thème repris bien naturellement dans de telles circonstances par la ministre de la culture Audrey Azoulay et tous les intervenants. JIM est en effet une vitrine d'exception, l'un des plus importants festivals de France et d'Europe soulignait la ministre de la culture : 250 000 personnes durant une quinzaine. Elle saluait ainsi la ville de Marciac, son maire et président du festival Jean Louis Guilhaumon pour ce qu’ils apportent à tous en richesse et en exemple d’ouverture sur le monde à partir de ce territoire on ne peut plus rural.
Philippe Martin, président du Conseil Départemental du Gers a salué le ministre pour sa détermination à protéger les Français et «l'honnêteté de sa pensée», dans un discours très politique adressé aussi à ceux "qui préfèrent porter l'esbroufe et la surenchère en bandoulière».
Après avoir rappelé les forces et les moyens mobilisés pour garantir à chacun une sécurité maximum sans faire abstraction que le risque 0 n’existait pas, le ministre de l’intérieur concluait son intervention en soulignant « qu'il n'y avait pas de lutte efficace contre le terrorisme dans l'abandon des principes du droit et de la République au risque de perdre et la sécurité et la liberté»
La fête et son insouciance reprenait ses droits avec le buffet et ses rafraîchissements particulièrement bienvenus en cet après midi très chaude, tandis que les jeunes élèves de la classe Jazz du Collège de Marciac attaquaient un joli répertoire..